Observer, éclairer et décrypter l'évolution des modes
de consommation en France et à l'international
Rechercher

Je consomme donc nous sommes

08
fév
2016

Vu sur le net…

I-boycott.org est un projet de plateforme collaborative dont la mission est d’organiser les boycotts de la façon la plus massive possible. Une fois une cause choisie par les internautes, une campagne virale est organisée et un mail est envoyé à l’entreprise concernée qui dispose d’un droit de réponse. Le projet, présenté sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank a récolté plus de 11 000 euros alors qu’il n’en espérait que 8 000…

Qu’en penser ?

Traditionnellement associée à la satisfaction d’un désir, la consommation se dote aujourd’hui de nouvelles missions et de nouveaux imaginaires, moins centrés sur la satisfaction et l’expression personnelles. Elle peut ainsi devenir une manière de défendre l’emploi local ou national. Ou encore d’exprimer une solidarité, une citoyenneté ou un point de vue sur le monde à travers le soutien d’un projet éthique, social ou écologique. Elle peut aussi, en influençant le choix ou le rejet de certaines marques, se mettre au service d’une contestation. C’est ce que tente de capter le site I-boycott dont l’apparition vient confirmer l’émergence de nouveaux rapports entre les marques et leurs consommateurs. Des rapports plus riches et plus responsables car non exclusivement centrés sur l’offre de produits ou de services et construits sur l’idée d’un dialogue possible. Ni forum de discussion, toujours relativement cadré, ni opération de « communication relationnelle » menée à partir de la gestion des bases de données clients, le projet I-boycott, s’il voit le jour, pourrait venir conforter les consommateurs dans l’idée qu’ils détiennent bien, désormais, un véritable pouvoir. Après l’économie de partage, place au « partage de l’économie » entre les marques et les consommateurs.


228-ENBREF-the-must-petit

En bref

Récemment créée, The Must est une application qui permet aux commerçants de quartier de communiquer en temps réel avec les consommateurs situés à proximité et de leur faire profiter d’offres flash. Chacun d’entre eux y dispose d’une fiche détaillée avec 5 photos ainsi que la possibilité offerte d’accéder directement depuis l’application à son site Internet ou à sa page Facebook.


228-ENBREF-gift-it-petit

En bref

La carte cadeau Gift It (pour le moment uniquement valable à Paris), choisie selon l’arrondissement du destinataire, permet de découvrir les petites boutiques de son quartier : les « its » du quartier.


228-ENBREF-beautiful-box-petit

En bref

L’éditeur de sites féminins Aufeminin.com a récemment lancé sa « Beautiful Box », un coffret beauté qui réunit produits de cosmétiques et astuces (sous forme de tutoriels) pour adopter le look d’une star du moment.


Et aussi

D’après les résultats d’un sondage OpinionWay, une majorité d’internautes juge les publicités en ligne à la fois envahissantes et intrusives. 28 % d’entre eux trouvent que les marques qui en usent apparaissent comme « égocentriques » et « à côté de la plaque » lorsqu’elles contactent les acheteurs par SMS ou sur les pages Web. Elles auraient même l’effet inverse à celui espéré, puisque 7 Français sur 10 déclarent n’avoir jamais réalisé d’achat suite à une publicité en ligne. Un public est cependant tolérant à ce type de publicité : les jeunes âgés de 18 à 24 ans. Moins d’un quart d’entre eux juge ce type de pratiques égocentrique et agressive. Les personnes interrogées ont déclaré avoir des « déclencheurs d’achat » différents : les prospectus et catalogue papier pour 76 % d’entre eux, la PLV (publicité sur le lieu de vente) pour 61 %, et enfin les publicités à la télévision ou à la radio pour plus de la moitié des répondants. Le sondage a été réalisé par Opinionway en ligne, sur un échantillon de 1 019 personnes âgées de plus de 18 ans, les 2 et 3 septembre dernier.

 

Retour en haut de la page