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Partie - Ma voiture bien-aimée

La satisfaction des demandes

4 minutes de lecture
Le renouvellement de l’offre, la capacité des constructeurs traditionnels à se remettre en question, le vent de fraîcheur apporté par de nouveaux acteurs issus pour la plupart du secteur des nouvelles technologies rencontrent un écho plus que positif auprès des automobilistes.

Un souffle nouveau bien perçu

72 % des automobilistes se déclarent sensibles aux offres mises sur le marché. Les scores sont particulièrement saisissants dans les pays émergents (88 %), notamment au Brésil (91 %). L’Europe et les États-Unis ne sont pas en reste (respectivement 69 % et 60 % des automobilistes se disent attirés par certaines nouveautés modèles), signe que l’offre produit a un rôle déterminant à jouer dans la dynamique des marchés matures. Une fois encore, le Japon fait exception avec seulement un automobiliste sur trois qui pourrait être amené à « craquer » pour un nouveau modèle.

Des voitures toujours plus belles

La capacité de l’industrie automobile à se remettre en question et à décrypter les attentes des consommateurs se révèle aussi dans les évolutions esthétiques.
Pour répondre aux besoins émotionnels de l’automobiliste, nombre de constructeurs misent de plus en plus sur un design léché et audacieux, susceptible de générer le coup de cœur chez l’automobiliste. Le design novateur ou « néo-stalgique » (Mini Rover, la Fiat 500, Range Rover Evoque) est l’une des preuves de la pertinence de cette stratégie.
Ces mêmes constructeurs jouent également sur le tableau de « l’automobile à la carte ». Pour contrer les règles de sécurité et de respect de l’environnement, la personnalisation fait figure de nouvelle voie pour attirer le consommateur. D’abord réservées à quelques marques ou segments de luxe, les possibilités de customisation se multiplient chez les constructeurs généralistes. Rien n’est imposé, tout est proposé. Il est loin le temps où « les gens [pouvaient] choisir n’importe quelle couleur pour la Ford T, du moment que c’est le noir », dixit Henry Ford en 1908 !
En Chine, la révolution culturelle automobile est en marche. La personnalisation des véhicules est particulièrement appréciée et l’image des berlines uniformes aux vitres teintées s’estompe.
Plus osé encore, certains constructeurs comme PSA misent sur une nouvelle forme de personnalisation : le design olfactif. Celui-ci vise à améliorer la qualité de l’air de l’habitacle et l’expérience sensorielle des passagers en proposant un système capable de diffuser des fragrances correspondant à l’ambiance choisie par l’usager.
Et ces nouvelles propositions récoltent l’assentiment des automobilistes. 80 à 96 % des interviewés relèvent les progrès du design automobile ! Seuls les Japonais affichent une réelle nostalgie en matière de design, un automobiliste sur cinq jugeant que le design des modèles actuels est moins séduisant qu’il y a vingt ans.

L’atout vert

Les constructeurs ont également su « écouter » les demandes des automobilistes pour des véhicules plus respectueux de l’environnement. 93 % des automobilistes se disent, en effet, sensibles à la consommation en carburant de leur véhicule. Plus de la moitié placent ce facteur dans le top 3 des critères prioritaires à l’achat.
Alors, même si la performance de Toyota, leader en termes de pénétration des motorisations hybrides dans les ventes, fait encore figure d’exception dans le paysage automobile mondial, les technologies combinant énergies thermique et électrique progressent significativement dans les ventes.
Tout porte à croire que la tendance va se poursuivre car les attentes sont nettement exprimées. Avec une moyenne de 7,3 sur 10, la technologie hybride obtient la meilleure note des énergies automobiles. En raison d’une autonomie jugée encore trop limitée et d’un réseau d’infrastructure de recharge insuffisant, le 100 % électrique (6,6/10) ne parvient pas à se hisser au-dessus des énergies traditionnelles (6,6/10 pour l’essence et le diesel), sur lesquelles les constructeurs continuent d’investir pour améliorer les rendements.

 

 

 

Des Français branchés

Avec près de 1 % de parts de marché pour les véhicules 100 % électriques, la France est le meilleur élève de la classe électrique. La Chine suit avec 0,7 % mais affiche une croissance extrêmement soutenue (les ventes ont quadruplé en 2015).

 

 

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