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Partie 3 - Constructeurs et pouvoirs publics, principaux acteurs du rebond

Plus d’engagement et plus de clarté demandés aux États

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Relance impérative

Des voitures qu’on aime… Des constructeurs qu’on apprécie… Et un marché qu’il faut relancer. 9 personnes interrogées sur 10 l’affirment, principalement dans les pays aux marques fortes et à l’industrie automobile importante. (Fig. 21).

Seul le pays-roi du vélo, les Pays-Bas font part d’un enthousiasme plus modéré (76 %). Autre bonne nouvelle pour le secteur, les jeunes sont les plus favorables à cette volonté de relance, tout comme les habitants des villes et les hauts revenus. À noter cependant que pour la moitié des personnes interrogées, si cette relance est importante, elle n’est pas prioritaire.

Fig 21 – Importance de relancer le marché de la voiture neuve

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Indique la proportion jugeant important ou prioritaire de relancer ce marché Pourcentage de personnes considérant qu’il faut relancer le marché de la voiture neuve (réponses : « prioritaire » et « important mais pas prioritaire »). Données : Allemagne 94 %, Belgique 85 %, Chine 95 %, Espagne 91 %, États-Unis 87 %, France 93 %, Italie 96 %, Japon 88 %, Pays-Bas 76 %, Pologne 86 %, Portugal 87 %, Royaume-Uni 81 %, Turquie 95 %, Europe 88 %, Total 88 %. Enseignement principal : consensus très élevé dans tous les pays étudiés. Source : Observatoire Cetelem de l’automobile 2026

Ne pas oublier l’environnement…

Pour autant, cette relance doit se faire en vert et non contre tout. 9 personnes sur 10 estiment qu’il est important de réduire l’impact environnemental des nouveaux véhicules, la moitié jugeant cependant que ce n’est pas prioritaire. 

Les points de vue entre pays sont relativement équivalents, les Japonais étant les moins nombreux à faire part de cette importance.

Fig 22 – Importance de réduire l’impact environnemental des voitures

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Indique la proportion jugeant prioritaire ou importante la réduction de l’impact environnemental Graphique mesurant la part de personnes considérant prioritaire ou importante la réduction de l’impact environnemental des voitures. Données : Allemagne 86 %, Belgique 88 %, Chine 94 %, Espagne 90 %, États-Unis 86 %, France 89 %, Italie 91 %, Japon 74 %, Pays-Bas 84 %, Pologne 92 %, Portugal 84 %, Royaume-Uni 96 %, Turquie 88 %, Europe 88 %, Total 88 %. Enseignement principal : très forte sensibilité environnementale dans l’ensemble des pays. Source : Observatoire Cetelem 2026

… les politiques étant relativement positives

Sur cette question, une petite majorité des personnes interrogées estime que les politiques publiques prennent une bonne direction.

Alors que, au risque de sans cesse nous répéter, les Chinois sont encore et toujours les plus enthousiastes, de nombreux pays européens font la moue sur leur caractère positif. 

En Allemagne, en France et aux Pays-Bas, ce point de vue est même minoritaire.

Fig 23 – Perception des politiques publiques sur l’impact environnemental

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Compare l’avis sur le sens des politiques publiques liées à l’impact environnemental des voitures Graphique comparant la perception des politiques publiques concernant l’impact environnemental des voitures. Deux réponses possibles : « plutôt dans le bon sens » et « plutôt dans le mauvais sens ». Bon sens / Mauvais sens par pays : Allemagne 45 / 55, Belgique 50 / 50, Chine 79 / 21, Espagne 56 / 44, États-Unis 62 / 38, France 49 / 51, Italie 64 / 36, Japon 49 / 51, Pays-Bas 54 / 46, Pologne 64 / 36, Portugal 60 / 40, Royaume-Uni 60 / 40, Turquie 53 / 47, Europe 57 / 43. Enseignement principal : perception globalement positive en Chine, États-Unis et Europe centrale ; plus divisée en France, Japon et Allemagne. Source : Observatoire Cetelem de l’automobile 2026

Des politiques d’aides à l’achat floues et instables

La question de l’environnement laissait poindre un doute sur les intentions positives des politiques publiques. Un autre sujet, lié à l’achat lui-même, confirme une certitude quant à leur manque de clarté. 7 personnes interrogées sur 10 déclarent que les politiques d’aides témoignent d’une réelle opacité, avec comme pays fers de lance de ce constat, le Portugal et le Japon. (Fig. 24).

La plupart des nations européennes productrices d’automobiles, notamment la France, partagent sensiblement ce point de vue. Un pays où tout est clair, où le doute n’est pas permis ? La Chine, évidemment. Les séniors et les habitants des villes et zones rurales s’imposent comme les contempteurs les plus affirmés des politiques publiques concernant l’achat d’un véhicule.

Fig 24 – Clarté des aides publiques à l’achat de voitures neuves

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Montre si les aides à l’achat de voitures neuves sont jugées claires ou non Graphique évaluant la clarté perçue des politiques publiques liées aux aides financières à l’achat de voitures neuves. Deux catégories : « claires » et « pas claires ». Données (claires / pas claires) : Allemagne 31 / 69, Belgique 36 / 64, Chine 81 / 19, Espagne 30 / 70, États-Unis 42 / 58, France 27 / 73, Italie 30 / 70, Japon 17 / 83, Pays-Bas 37 / 63, Pologne 43 / 57, Portugal 18 / 82, Royaume-Uni 36 / 64, Turquie 32 / 68, Europe 32 / 68, Total 35 / 65. Enseignement principal : aides perçues comme peu claires dans la majorité des pays, sauf en Chine. Source : Observatoire Cetelem 2026

Cette critique sur le manque de clarté se renforce d’une autre critique portant sur l’instabilité, la seconde favorisant la première. Là encore, dans tous les pays, sauf la Chine, une très nette majorité pointe cette instabilité. (Fig. 25).

Le Japon, l’Italie et aussi la France et le Portugal sont les plus virulents pour dénoncer cette instabilité. Séniors et habitants des zones rurales se distinguent une fois encore pour adopter la même position.

Fig 25 – Stabilité des aides publiques à l’achat de voitures neuves

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Indique si les aides publiques sont stables ou changent souvent Graphique indiquant pour chaque pays si les aides publiques liées à l’achat d’une voiture neuve sont perçues comme « stables dans le temps » ou « changent tout le temps ». Stables / Changent : Allemagne 25 / 75, Belgique 27 / 73, Chine 57 / 43, Espagne 24 / 76, États-Unis 29 / 71, France 21 / 79, Italie 18 / 82, Japon 19 / 81, Pays-Bas 31 / 69, Pologne 42 / 58, Portugal 21 / 79, Royaume-Uni 32 / 68, Turquie 33 / 67, Europe 27 / 73, Total 29 / 71. Enseignement principal : forte perception d’instabilité des aides, sauf en Chine. Source : Observatoire Cetelem 2026
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