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Partie 1 - Vents contraires sur le secteur automobile

Des atouts exclusifs… mais pas pour tout le monde

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La Chine en quasi-monopole

Au plan de la production, chacun compte faire jouer ses « actifs » pour faire la différence. En matière de terres rares, si importantes pour la fabrication d’une voiture, la Chine assure 70 % de la production mondiale et 90 % de celle des terres rares lourdes, comme les aimants permanents. Côté batteries électriques, la situation est tout aussi confortable. CATL, le numéro 1, contrôle 37,9 % du marché mondial selon CnEVPost. BYD, en seconde position, tutoie les 18 %. Et quand on sait que la production mondiale de batteries électriques a augmenté de 37,3 % en un an, cet avantage concurrentiel n’est pas près de disparaître, même si de nombreuses gigafactories sont programmées en Europe et aux États-Unis et si le recyclage pourrait, en partie, bousculer le marché.

Les atouts technologiques des occidentaux

Les pays occidentaux disposent quant à eux d’atouts qui pèsent aussi singulièrement dans la balance. Même si elles sont fabriquées pour l’essentiel à Taïwan, les puces nouvelles générations dopent les performances de l’intelligence artificielle, pré carré essentiellement américain, malgré des velléités chinoises et européennes.

La constance commerciale japonaise

En tant que pays accueillant le premier constructeur mondial, le Japon essaye quant à lui de tirer son épingle du jeu en misant sur une politique solide et constante, notamment grâce au succès des motorisations hybrides, domaine dans lequel il fut précurseur.

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