La commercialisation
Des concessionnaires appréciés…
Cela pourrait apparaître comme une tautologie, pour autant cette nouvelle étude de l’Observatoire Cetelem montre que pour relancer les ventes automobiles, ceux qui les commercialisent ont un rôle éminent à jouer. Pour ce faire, ils peuvent s’appuyer, comme les constructeurs, sur une image positive.
Les concessionnaires sont appréciés dans tous les pays, de manière relativement équivalente, 7 personnes sur 10 en moyenne, avec comme toujours un point haut en Chine, et à un degré moindre en Espagne et en Turquie. L’origine sociale et géographique, ainsi que l’âge, ne font pas apparaître de différences notables.
Fig 45 – Image globale des concessionnaires automobiles
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Pourcentage de répondants déclarant avoir une bonne image des concessionnaires automobiles.
Données :
Allemagne 65, Belgique 68, Chine 81, Espagne 74, États-Unis 61, France 67, Italie 67, Japon 66, Pays-Bas 65, Pologne 64, Portugal 72, Royaume-Uni 62, Turquie 74, Europe 67, Total 68.
Enseignement : image globalement positive, forte en Chine et Turquie.
Source : Observatoire Cetelem 2026.
… Des vendeurs qui le sont aussi
Au sein de ces concessions, les vendeurs eux-mêmes disposent d’un capital sympathie appréciable qui les positionne favorablement auprès des automobilistes. (Fig. 46). Les deux tiers en ont une bonne image, tout particulièrement les Chinois, les Polonais et les Espagnols.
Seuls les Néerlandais sont circonspects avec un petit 55 % d’opinions positives. Si l’on s’attache à l’étude de certains segments sociologiques, les différences sont plus marquées. Les jeunes les apprécient nettement plus que leurs aînés, tout comme les habitants des grandes villes par rapport à ceux des zones rurales.
Fig 46 – Image globale des vendeurs automobiles
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Pourcentage de répondants déclarant avoir une bonne image des vendeurs automobiles en tant que personnes.
Données :
Allemagne 68, Belgique 67, Chine 79, Espagne 73, États-Unis 67, France 66, Italie 66, Japon 55, Pays-Bas 66, Pologne 74, Portugal 63, Royaume-Uni 62, Turquie 70, Europe 66, Total 67.
Enseignement : image globalement positive mais variable, faible au Japon.
Source : Observatoire Cetelem 2026.
Une confiance sur l’ensemble du parcours d’achat
Cette image positive se concrétise par une confiance globale accordée aux concessionnaires et à leurs vendeurs pour accompagner bénéfiquement les automobilistes au long du processus d’achat. Cette confiance se traduit avant tout 7 fois sur 10 par une compréhension des besoins qui débouche sur des conseils adaptés afin de faire le bon achat.
Des atouts utiles dans une perspective d’évolution de l’offre et d’un ajustement économique, tels qu’ils sont souhaités par les automobiles pour répondre à leurs attentes. Répétons-le pour l’une des dernières fois : Turcs et Chinois sont les plus satisfaits. Les Américains et les Britanniques le sont moins.
Fig 47 – Confiance envers les concessionnaires selon les missions attendues
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Graphique présentant la part de répondants accordant leur confiance (total confiance) aux concessionnaires pour différentes missions :
Comprendre les besoins : 73 %
Donner de bons conseils : 71 %
Proposer des prix compétitifs : 64 %
Proposer des financements adaptés : 70 %
Proposer la voiture au juste prix selon les besoins : 69 %
Donner la possibilité de négocier le prix : 66 %
Enseignement : forte confiance pour les conseils et l’analyse des besoins ; moindre pour les prix compétitifs.
Source : Observatoire Cetelem 2026.
La distribution pénalisée par les politiques publiques, surtout en Europe
Cependant, afin que la distribution joue pleinement un rôle efficace de levier de relance, les politiques publiques doivent être mieux orientées envers les concessionnaires. (Fig. 48).
1 personne sur 2 pense que c’est actuellement le cas.
En Europe, dans seulement trois pays ce score est supérieur à la moyenne. Il atteint ses niveaux les plus bas en Allemagne et en France qui expriment les plus forts doutes envers la bonne orientation des politiques publiques à destination des concessionnaires.
Fig 48 – Perception des politiques publiques concernant les concessionnaires
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Graphique en barres empilées indiquant si les politiques publiques vont « plutôt dans le bon sens » ou « plutôt dans le mauvais sens » en ce qui concerne les concessionnaires automobiles.
Bon sens / Mauvais sens :
Allemagne 40 / 60, Belgique 46 / 54, Chine 75 / 25, Espagne 55 / 45, États-Unis 52 / 48, France 43 / 57, Italie 45 / 55, Japon 59 / 41, Pays-Bas 45 / 55, Pologne 46 / 54, Portugal 53 / 47, Royaume-Uni 52 / 48, Turquie 50 / 50, Europe 48 / 52, Total 51 / 49.
Enseignement : opinions très divisées, plus positives en Chine et Japon.
Source : Observatoire Cetelem 2026.
Internet, une option pour la commercialisation
Activer le levier de la commercialisation conduit aussi à l’ouvrir potentiellement aux canaux numériques. Potentiellement, car les avis sont partagés. En moyenne, 1 automobiliste sur 2 pourrait suivre le parcours d’achat intégralement sur Internet. (Fig. 49). Mais sur cette question, les opinions divergent sensiblement entre les pays, avec les écarts les plus importants enregistrés.
En Chine, où la pratique numérique est ancrée dans le quotidien et s’applique d’ores et déjà à l’achat automobile, un parcours intégral d’achat sur Internet recueille 79 % des suffrages. Allemands, Américains et Turcs y sont aussi favorables. À l’inverse, dans de nombreux pays moins de la moitié des personnes interrogées l’approuve, particulièrement au Japon et aux Pays-Bas (26 % et 33 %). Sans surprise, les jeunes et les habitants des grandes villes s’y montrent favorables, tout comme les familles avec enfants et les hauts revenus.
Fig 49 – Capacité à acheter une voiture neuve entièrement sur internet
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Barres verticales présentant la part de répondants déclarant qu’ils pourraient acheter une voiture neuve entièrement via internet (information, choix, paiement, livraison). Données en % (Oui certainement + Oui probablement).
Résultats par pays :
Allemagne : 60 %
Belgique : 39 %
Chine : 79 %
Espagne : 51 %
États-Unis : 60 %
France : 43 %
Italie : 50 %
Japon : 26 %
Pays-Bas : 33 %
Pologne : 45 %
Portugal : 44 %
Royaume-Uni : 50 %
Turquie : 55 %
Europe (moyenne) : 46 %
Total : 49 %
Enseignement : forte appétence en Chine, États-Unis et Allemagne ; réticence marquée au Japon.
Source : Observatoire Cetelem de l’automobile 2026.
Privilégier le contact physique
Il faut chercher dans la virtualité, et donc l’absence de dimension humaine, les raisons de cette réticence. Ne pas voir le véhicule, ne pas identifier de visu un défaut et la préférence pour un contact humain composent le podium des freins qui bloquent le passage à l’achat digital. Avec des séniors particulièrement sensibles à l’absence de cette dimension humaine.
Fig 50 – Raison principale empêchant l’achat d’une voiture neuve entièrement en ligne
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Graphique présentant les raisons principales évoquées par les personnes déclarant qu’elles ne pourraient pas acheter une voiture neuve entièrement sur internet (du choix à la livraison en passant par le paiement). Les données sont exprimées en pourcentage, une seule réponse possible (raison principale).
Résultats :
Impossibilité d’essayer le véhicule avant l’achat : 25 %
Crainte de problèmes ou défauts non visibles : 18 %
Préférence pour un contact humain en concession : 17 %
Manque de confiance dans le vendeur en ligne : 15 %
Insécurité liée au paiement en ligne d’une somme élevée : 11 %
Difficulté à négocier le prix ou les options : 7 %
Inquiétudes sur les démarches administratives : 5 %
Autre raison : 2 %
Enseignement : L’absence d’essai du véhicule reste la première barrière, suivie de la peur des défauts cachés et du besoin d’interaction humaine.
Source : Observatoire Cetelem de l’automobile 2026.

