Entre mégastores et méga stories, les flagships n’ont pas (encore) dit leur dernier mot
Vu à Liverpool
La marque de cosmétiques Lush a récemment inauguré à Liverpool son dernier flagship, le plus grand du monde, un magasin de presque 1500 mètres carrés, doté d’une façade fleurie, à l’intérieur duquel on trouve un Hair Lab (un espace où sont réalisés coupes de cheveux et traitements capillaires), une Perfume Librairy, pour ceux qui recherchent des ouvrages sur les parfums, un spa de six cabines et même un espace fleuriste dédié aux bouquets de fleurs sourcées localement dont certaines servent même d’ingrédients aux produits cosmétiques réalisés sur place… Le 8 avril dernier, Lush UK décidait de se retirer des réseaux sociaux, alors qu’elle avait construit sa notoriété sur des vidéos YouTube et des publications Instagram, lassée de « devoir se battre contre des algorithmes et payer pour apparaître dans des fils d’actualité ». Elle invite désormais ses clients à partager leurs coups de cœur à partir du hashtag #LushCommunity…
Qu’en penser ?
En ouvrant un flagship aussi spectaculaire au moment où elle annonce son retrait des réseaux sociaux, Lush fait d’abord la preuve de sa parfaite maîtrise de la première règle de la communication : tout faire pour attirer l’attention sur soi. Avec ce lieu aux dimensions et à l’offre hors normes, l’enseigne vient affirmer qu’elle est une vraie marque (contrairement aux acteurs du web…) dotée d’une forte personnalité. Elle vient aussi rappeler que l’offre produits, aussi riche et bien théâtralisée soit elle, ne suffit pas toujours à attirer l’attention et à déclencher l’envie d’acheter. Ce qui est désormais attendu par les consommateurs, c’est de pouvoir vivre les produits qui leur sont proposés. Ici, de façon sensorielle grâce au salon de coiffure et au spa. Mais aussi de façon culturelle, à travers l’exploration des livres sur les fleurs et les parfums dans la librairie. Lush vend ainsi à ses clients autant un imaginaire d’origine et de savoir-faire que d’usage et de destination. En se retirant parallèlement des réseaux sociaux, l’enseigne ne fait pas que du buzz, elle exprime, là encore, sa personnalité : forte et indépendante au point de pouvoir s’affranchir des algorithmes et établir un lien direct avec ses clients à travers ses innovations produits. L’ultime expérience à vivre ?
En bref
Depuis début mai, en Belgique, chaque samedi, les clients de 24 hypermarchés Carrefour peuvent bénéficier, sur place, de conseils de diététiciens pour bien remplir leurs caddies. Une session individuelle dure 20 minutes et 2 diététiciens sont prévus par magasin.
En bref
Pour accumuler des informations sur leurs véhicules, mais aussi sur les conditions de conduite (embouteillage, etc.), le groupe Jaguar-Land Rover s’apprête à rémunérer les membres de sa communauté en crypto-monnaie qui pourra leur permettre de payer un péage, une place de parking, une boisson ou l’électricité servant à alimenter leur voiture.
Patricia B. / L’Observatoire Cetelem
En bref
Disponible à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Aix, Tilli se présente comme un service de couturières à domicile pour de simples retouches, de la broderie personnalisée ou de vraies transformations de vêtements dont la coupe est datée.
L’attrape œil
Le framboisier, la vigne et le pommier arrivent en tête des fruitiers les plus achetés par les Français. 10 % des fruitiers sont achetés pour être offerts. D’après le panel consommateurs Kantar pour Val’Hor et FranceAgriMer, en 2018, près de 6 % des foyers français ont acheté au moins un arbre ou arbuste fruitier, ce qui représente 1,6 million de foyers acheteurs.