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Et si les marques décidaient de prendre en considération ceux qui ne sont pas (encore) leurs clients ?

26
fév
2018

Vu dans la presse

La maison de luxe Gucci a imaginé une application baptisée Gucci Place pour permettre à ses fans de découvrir les lieux qui ont inspiré son directeur artistique, Alessandro Michele. Il peut s’agir de lieux qui ont servi à la réalisation de campagnes de publicité pour la marque, comme la Chatsworth House dans le Derbyshire en Angleterre, ou emblématiques du style de la maison et de ses valeurs comme, entre autres, la bibliothèque Angelica à Rome, le château de Sonnino à Montespertoli, en Italie ou la maison Assouline à Londres. Grâce à la géolocalisation, l’application envoie à l’utilisateur une notification push lorsqu’il se trouve à proximité d’une Gucci Place pour l’inciter à partager sur les réseaux sociaux. Enfin, la marque a imaginé, à l’occasion du lancement de son application, une ligne de produits spécifiques correspondant à chaque Gucci Place.

 

Qu’en penser ?

Derrière l’initiative de Gucci, qui pourrait être perçue comme anecdotique et un peu élitiste, c’est un nouveau modèle relationnel de marques qui s’esquisse. Un modèle où la place centrale n’est plus accordée, ni aux marques elles-mêmes, ni à leurs clients, mais à leurs « fans ». Aujourd’hui influenceurs, mais surtout, demain, clients potentiels. En permettant à ces derniers de se plonger dans l’histoire de chaque endroit qui a inspiré son directeur artistique, la marque Gucci les invite dans son intimité et leur laisse entrevoir une part de son mystère de façon plus originale et plus émotionnelle qu’en leur donnant accès à ses lieux de fabrication ou en leur révélant les secrets de son savoir-faire. En agissant ainsi, la marque les encourage aussi à se constituer en communautés autour des différents lieux visités et des événements imaginés, manière de récupérer des données sur leurs goûts et leurs comportements qui s’avéreront stratégiques dans la gestion future de la marque. Pourquoi ne pas, aussi, les solliciter pour de futures propositions de co-création ?


 

En bref

Une start-up française, Gyrolift, a mis au point un fauteuil permettant aux personnes handicapées de retrouver une position vertical.

Magali B. / Marque, Communication & Publicité


 

En bref

Dans le nouveau concept de Starbucks, baptisé Reserve Roastery, les clients peuvent boire du café, mais aussi assister à la transformation de la fève en téléchargeant sur leur smartphone une application de réalité augmentée.


En bref

À Londres, Bird Street, près d’Oxford Circus, est une rue pas comme les autres puisqu’elle produit de l’électricité, émet des bruits d‘oiseaux, de la lumière et nettoie même l’air pollué avec des filtres grâce à un revêtement spécial qui capte l’énergie générée par le passage des piétons.

Rozan P. / Marque, Communication & Publicité


L’attrape Œil

39 % des professionnels du marketing envisagent d’accroître en 2018 le budget de leurs campagnes aux côtés d’influenceurs, ces personnalités qui fédèrent de grandes communautés sur les réseaux sociaux. C’est l’un des résultats de l’étude « The State of influencer marketing 2018 »* menée par le spécialiste du marketing d’influence Linqia. Si ce chiffre décline de 9 % par rapport à l’année passée, 86 % des personnes interrogées ont eu recours au marketing d’influence en 2017, parmi lesquelles 92 % ont trouvé la méthode efficace.

*181 professionnels du marketing, tous secteurs confondus, ont été interrogés en octobre et novembre 2017 aux États-Unis.


Les collaborateurs de BNP Paribas Personal Finance participent au repérage des micro-faits de l’Oeil de L’Observatoire Cetelem.
signifie que le fait ou la brève a été repéré par l’un d’entre-eux.

 

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