La situation personnelle s’améliore
Un regain d’optimisme
Il concerne l’appréciation que les ménages européens font de leur situation personnelle. Là encore la hausse se poursuit avec une note à son plus haut niveau depuis la crise (5,6/10). Bien que les évolutions par pays soient moins prononcées, Espagne et Italie recollent progressivement à la moyenne européenne tandis que les Belges et les Britanniques reviennent en tête au niveau des Allemands (6,2/10).
Une précarité moins ressentie
28 % des Européens ont donné une note comprise entre 1 et 4 à leur situation personnelle, contre 33 % en 2015. Ces appréciations se resserrent ; la paupérisation ralentit. Ce léger réajustement ne doit pas masquer que la situation reste toujours très difficile pour plus d’un quart des Européens qui continuent à décrire négativement leur situation personnelle.
Mais cela semble toujours mieux chez les autres…
Près de 40 % des personnes interrogées considèrent que leurs revenus sont inférieurs à ceux de la majorité de leurs concitoyens. C’est deux fois plus que la proportion de ceux qui considèrent que leurs revenus sont supérieurs à ceux de la majorité de leurs concitoyens (près de 19 %).