L’instinct de propriété
Posséder, le choix de la facilité
La propriété semble sacrée chez les plus de 50 ans. Seuls 9 % des seniors louent du matériel (appareil de bricolage, de cuisine…) et 18 % en empruntent occasionnellement (vs respectivement 21 % et 33 % des moins de 50 ans). Loin d’être consuméristes, ils se placent plutôt dans une logique de confort d’usage. Deux tiers des seniors sont propriétaires de leur habitation. Avec le départ de leurs enfants, ils ont gagné en espace pour stocker le matériel dont ils ont besoin.
Moins de 20 % d’entre eux se déclarent prêts à mettre à disposition leur voiture, leur vélo ou leurs appareils de cuisine. Sans surprise, c’est au Royaume-Uni que les seniors sont le plus attachés à la propriété. Ainsi, seulement 8 % seraient prêts à partager leur voiture.
L’exception du bricolage
En matière de partage, les outils de bricolage font figure d’exception. 41 % des seniors seraient prêts à partager occasionnellement ou régulièrement leur matériel. Ce taux est même supérieur chez ceux déclarant bricoler régulièrement, exception faite du Danemark, numéro un du bricolage, mais réticent sur la pratique de matériel partagé.
Occasions… manquées
Soucieux de la qualité et de la durabilité des produits qu’ils acquièrent, les seniors restent logiquement réticents à acheter des biens de seconde main. 28 % le font occasionnellement ou régulièrement, contre 46 % des moins de 50 ans. Ce sont les seniors tchèques, danois et portugais qui plébiscitent le plus les achats d’occasion. Il faut sûrement y voir un effet de cycle de vie. L’accumulation de biens aidant, on a plus de chance de se retrouver, avec l’âge, vendeur plutôt qu’acheteur !