Les opérations de promotion les plus simples sont souvent les plus attractives…
Ici, ce sont ses courses que l’on peut se faire rembourser (une chance sur dix) sur présentation à la caisse d’un code reçu sur son smartphone via sa carte de fidélité (Bio c’ Bon). Là, ce sont des
« matchs » à tenter avec le chauffeur de son taxi où, pour gagner, il faut se retrouver dans le véhicule de son chauffeur habituel (Kapten) qui, au passage, gagnera une prime. Ailleurs, ce sont des Bandits Manchots placés au bout des caisses et qui s’activent sur présentation du code barre de son ticket de caisse (Intermarché). Encore ailleurs, on peut gagner (neuf chances sur dix cette fois) des courses gratuites, des voyages et « des millions d’autres cadeaux » à condition de commander régulièrement un taxi (Uber). Face à tant de sollicitations ludiques, on peut parfois avoir l’impression de vivre dans un parc d’attractions…
Qu’en pensez ?
Alors que toutes les enseignes imaginent des programmes de fidélité de plus en plus sophistiqués intégrant de plus en plus de données personnelles, il est intéressant de noter que les bons vieux jeux concours avec tirages au sort n’ont pas pour autant disparus. Certains ne manqueront pas de venir rappeler que personne ne peut résister à la micro excitation incarnée par l’idée de « gagner quelque chose ». Aucune classe sociale ou d’âge n’échappe à la règle. D’autres souligneront avec justesse que l’irruption de l’inattendu dans le quotidien a toujours de quoi plaire et qu’il est même particulièrement attendu aujourd’hui par des consommateurs qui se sentent à la fois très informés et un peu blasés. Il pourra aussi être rétorqué que la consommation, par trop de storytelling et de comparaisons à tout va (merci les réseaux sociaux) a fini par devenir un sujet de préoccupation alors qu’elle n’est finalement qu’une activité routinière et, pour l’essentiel, assez peu impliquante. Les jeux viennent lui redonner sa part de légèreté et de ludique perdue (les enfants ne jouent-ils pas au marchand ?) et on peut raisonnablement penser que le filon est loin d’être tari. Après « Je consomme, donc je suis », place au « Je consomme, donc je joue »…
En bref
Depuis la mi-novembre, les clients du site de Marks & Spencer ont la possibilité de régler leurs achats supérieurs à 30 euros en quatre versements, sans intérêts. Une manière de stimuler les ventes de fin d’année…
En bref
Le groupe H&M s’apprête à proposer, à Stockholm, un service de location de robes et de jupes issues de ses collections éco-responsables « Conscious Exclusive ». Moyennant 350 couronnes suédoises pour chaque pièce louée (32 euros), les membres du programme pourront emprunter jusqu’à trois articles pendant une semaine après les avoir sélectionnés et essayés au sein d’un showroom dédié en boutique, accompagnés par des conseillers en style.
En bref
La plateforme de podcasts Majelan vient de signer un accord avec Uber pour que les clients de ce dernier puissent écouter gratuitement ses podcasts pendant leurs trajets.
L’attrape Œil
D’après une enquête des zOOms de l’Observatoire Cetelem, la quasi-totalité des Français associent l’idée de mieux manger en premier lieu à l’impact sur sa santé (93%), ensuite sur l’environnement (87%), mais aussi au fait de se faire plaisir (86%). Effets des diverses recommandations alimentaires ? Une large majorité reconnait qu’elles leur ont permis une prise de conscience et l’adoption d’une consommation plus responsable. (Enquête réalisée par Harris Interactive du 6 au 8 novembre auprès de 1 074 personnes.)