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de consommation en France et à l'international
Partie 0 - Introduction

Avant-Propos

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Le dernier Baromètre Cetelem présenté en ce début d’année était marqué par « l’évidence de l’inflation », pour reprendre un des titres de cette étude, et de ses conséquences anticipées par les consommateurs européens l’année dernière.

Il ne s’agissait plus de présager de son importance, mais bien de constater l’impact d’un phénomène économique qu’on croyait éradiqué, à jamais ou presque, depuis quarante ans.

Dans ce nouveau Baromètre, les Européens témoignaient de leur ressenti sur un pouvoir d’achat qu’il voyait s’inscrire à la baisse pour plus de la moitié d’entre eux, particulièrement dans les pays du Nord et de l’Ouest de l’Europe. Dans ce contexte de tensions économiques, la consommation résistait, alors que l’épargne régressait après avoir été plébiscitée pendant la crise sanitaire.

Concernant les conséquences de l’inflation, cette nouvelle étude met en évidence une fragilité accrue de la consommation, liée à certains arbitrages.

64% des personnes interrogées affirment ainsi avoir renoncé à des dépenses au cours des 12 derniers mois. Si ce renoncement porte d’abord sur les voyages, les vacances et les loisirs (6 sur 10 en font état), dépenses considérées comme arbitrables, il porte aussi sur les achats de la vie courante ou encore de carburant, dépenses contraintes, pour près de 4 Européens sur 10 (Fig. 1).

Fig 1 – Renoncements à des achats pour raisons financières

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Graphique montrant les types de dépenses abandonnées et un total de 64 % de renoncement L’infographie indique la part de répondants ayant renoncé, au cours des 12 derniers mois, à différents types de dépenses en raison d’un manque de moyens financiers. Les pourcentages correspondent aux réponses « Oui ». Données des barres horizontales Voyages et vacances : 51 % Loisirs (activités sportives, culturelles…) : 48 % Carburant : 29 % Achats de la vie courante (alimentation, hygiène…) : 29 % Données complémentaires 64 % des personnes interrogées déclarent avoir renoncé à au moins une dépense. 59 % indiquent un renoncement lié aux loisirs ou vacances. 39 % indiquent un renoncement lié au carburant ou à la vie courante. Les renoncements concernent principalement les voyages et les loisirs, tandis que les dépenses essentielles ou liées au carburant sont moins souvent évoquées. Source : L’Observatoire Cetelem 2023

Rapprocher inflation et renoncement à la consommation fait naturellement émerger les questions du prix qui, en ces temps économiques tourmentés, deviennent plus que jamais centrales. Un prix que le consommateur souhaite nécessairement bas. Un low cost qui affiche le double visage d’un concept séduisant et d’une nécessité.

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Édito
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Identification et perception du marché low cost