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Partie 1 - UN CONTEXTE MOUVANT DIFFICILE À APPRÉHENDER

Le prix, d’abord et avant tout

2 minutes de lecture

TRÈS CHÈRE AUTOMOBILE

Dans le précédent Observatoire Cetelem titré « La voiture quoi qu’il vous en coûte ? », nous abordions en détails l’incidence du facteur prix sur l’automobile. Un prix qualifié alors de plafond de verre et dont l’impact se traduisait aussi bien à l’achat que dans l’utilisation d’un véhicule.
Pour rappel, 6 personnes sur 10 affirmaient que le coût d’un véhicule, aussi bien à l’achat qu’à l’usage, était trop élevé.

Après l’énergie, c’est l’entretien qui est pénalisé par l’inflation.

LES MARQUES EN TIRENT PROFITS

Ce sentiment de prix élevé trouvait un écho dans le fait que la plupart des marques avait fait le pari des marges, au détriment des volumes, avec des bénéfices records à la clé.

Certes, la guerre des prix semble avoir repris. Le trublion Tesla s’est permis de baisser brusquement ceux de ses véhicules de plusieurs milliers d’euros. Les constructeurs chinois, comme MG ou BYD, fourbissent leurs armes pour lancer des modèles d’entrée de gamme qui se confronteraient directement aux modèles de référence européen.
Forts de leur trésor de guerre amassé, certains constructeurs se disent relativement sereins face à cette lutte qui s’annonce. Au premier semestre, Stellantis a ainsi réalisé 10,9 milliards d’euros de bénéfices, en hausse de 37 % par rapport à 2022, pour une marge opérationnelle de 14,4 %, supérieure à celle de Tesla, la plus forte de tous les constructeurs automobiles.

Sous-Partie 1
Édito
Pendant des années, presque depuis son origine, le secteur automobile s’est développé sans que rien ou presque ne vienne contrarier sa croissance et son succès. Les crises, comme celle du pétr
Sous-Partie 3
Le coût de l’énergie, mais pas seulement
Pour ne rien arranger, l’inflation toujours forte dans la plupart des pays, au-delà du niveau acceptable défini par les banques centrales, contribue à perturber la perception économique