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Partie 3 - Constructeurs et pouvoirs publics, principaux acteurs du rebond

Un duo actif en première ligne

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Pour envisager un rebond efficace et durable de l’automobile, encore faut-il des acteurs susceptibles d’en activer les leviers. Cette nouvelle étude de l’Observatoire Cetelem en identifie clairement deux, les constructeurs et les pouvoirs publics. Un couple indissociable, uni pour le meilleur, les automobilistes l’espèrent, et non pour le pire. Un couple qui dispose de sérieux atouts pour réussir, atouts cependant inégalement portés.

Constructeurs et États : à eux d’agir

Lorsqu’on interroge les automobilistes sur les entités pouvant assurer la relance du marché, un duo se détache nettement. À leurs yeux, constructeurs et États s’imposent pour initier cet élan. 
Les constructeurs automobiles font nettement la course en tête en recueillant le tiers des opinions. Dans tous les pays, hormis en Turquie et en Chine, ils constituent un choix prioritaire, avec des scores très élevés surtout au Japon, mais aussi en Allemagne, aux Pays-Bas, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Duo déjà identifié, les séniors et les habitants des zones rurales se positionnent pour leur donner clairement leur préférence. En seconde position de ce classement, les états recueillent en moyenne 1 voix sur 5. Alors que la Chine et la Turquie en font leur premier choix, le couple libéral anglo-américain repousse très distinctement cette idée. 

À noter la nette troisième place des distributeurs, sur lesquels nous reviendrons dans la quatrième partie concernant le rôle qu’ils peuvent jouer comme levier de la relance. 

Fig 17 – Acteur prioritaire pour relancer le marché automobile

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Indique quel acteur devrait agir en priorité pour redynamiser le marché Graphique présentant le pourcentage de personnes citant en premier l’acteur qui devrait le plus contribuer à relancer le marché de la voiture neuve. Résultats : Constructeurs 32 %, État 20 %, distributeurs 14 %, automobilistes 9 %, banques et crédit 8 %, médias 6 %, Internet et réseaux sociaux 6 %, autorités locales 5 %. Enseignement principal : les constructeurs sont clairement identifiés comme premiers responsables. Source : Observatoire Cetelem de l’automobile 2026

Un soutien public relativement positif envers les constructeurs

L’association de ce duo pourrait sembler prometteuse eu égard au soutien accordé aux constructeurs à travers les politiques publiques. Un peu plus d’1 personne sur 2 estime qu’elles vont dans le bon sens. Mais à ce sujet, la localisation géographique a son importance.

Un front unissant plusieurs pays européens accueillant des marques nationales, dont l’Allemagne, la France et l’Italie, s’érige pour douter de leur pertinence. Tout le contraire des voisins asiatiques, chinois et japonais qui ne doutent pas de leur efficacité. 

Fig 18 – Perception des politiques publiques pour l’automobile

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Montre si les politiques publiques vont dans le bon ou le mauvais sens Le graphique indique, pour chaque pays, la perception des politiques publiques concernant les constructeurs automobiles. Deux catégories : « plutôt dans le bon sens » et « plutôt dans le mauvais sens ». Données (bon sens / mauvais sens) : Allemagne 39 / 61, Belgique 46 / 54, Chine 78 / 22, Espagne 53 / 47, États-Unis 57 / 43, France 44 / 56, Italie 41 / 59, Japon 65 / 35, Pays-Bas 44 / 56, Pologne 55 / 45, Portugal 54 / 46, Royaume-Uni 55 / 45, Turquie 59 / 41, Europe 48 / 52, Total 53 / 47. Enseignement principal : les perceptions sont contrastées, avec une vision plus positive en Chine et au Japon. Source : Observatoire Cetelem de l’automobile 2026
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