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Partie 1 - Portrait-robot du jeune conducteur

Une envie de conduire manifeste

3 minutes de lecture

Les jeunes seraient-ils déconnectés de l’automobile ? Pas vraiment, bien au contraire. Dès qu’ils en ont la possibilité légale, ils n’ont qu’une hâte, se mettre au volant avec un plaisir non dissimulé, tout en tenant compte de contraintes financières plus ou moins fortes. Pièce principale de leur patchwork mobilité, la voiture est essentielle à leur quotidien, qu’il se conjugue au présent ou au futur.

Permis de conduire, un besoin précoce…

Eu égard à son prix et à sa taille, la voiture ne saurait être considérée comme un bien dont l’achat apporterait en soi une totale satisfaction. L’acheter c’est bien, l’utiliser c’est mieux. Encore faut-il pouvoir disposer de l’indispensable sésame qui le permette : le permis de conduire.

À ce sujet, les jeunes n’attendent pas de ne plus l’être pour obtenir leur permis de conduire. 85 % d’entre eux l’obtiennent avant 25 ans. Dans la catégorie des tardifs, les Chinois prennent leur temps, 4 sur 10 en disposent passés 25 ans. À l’opposé, les Britanniques, et plus encore les Américains, affolent les compteurs pour passer au plus vite leur permis. Plus de la moitié de ces derniers l’obtiennent avant 18 ans (Fig. 1).

Fig. 1

Eclairage : Ces résultats ne reposent pas sur des comportements ou des attentes différents selon les caractéristiques socio-culturelles, mais avant tout sur le cadre légal qui prévaut dans chaque pays. Les Américains sont les plus nombreux à passer tôt leur permis car ils peuvent le faire dès l’âge de 15 ans. En Chine et dans une moindre mesure en Turquie, couple qui se distinguera souvent au cours de l’étude, cette possibilité est offerte à 18 ans. En France, l’opportunité de la conduite accompagnée à partir de 16 ans séduit seulement 2 % des automobilistes.

Fig. 2

ACHAT DE SA PREMIÈRE VOITURE, UNE SUITE LOGIQUE

En toute logique, plus on obtient précocement son permis de conduire, plus vite on achètera son premier véhicule, avec les mêmes automobilistes pour manifester leur désir de se mettre rapidement au volant. Près de 7 Américains sur 10 acquièrent leur premier véhicule entre 16 et 20 ans. Français, Allemands et Italiens sont 1 sur 2 à faire de même.

À l’opposé, 1 Japonais ou Chinois sur 3 attend de souffler ses 25 bougies pour acheter une voiture. Si le fait d’être en couple ne constitue pas, en moyenne, un facteur décisif, la situation géographique pèse d’un tout autre poids. 1 jeune sur 2 âgé de moins de 20 ans habitant une ville de moins de 20 000 habitants a déjà acquis un véhicule.

Eclairage : Le croisement entre l’âge moyen d’une femme à la naissance de son premier enfant et l’achat d’un premier véhicule permet de mettre en évidence une certaine convergence. C’est ainsi aux États-Unis que les scores atteints par ces deux items sont les plus élevés. On retrouve également une certaine concordance en France ou encore aux Pays-Bas.

Fig. 3

Sous-Partie 2
Préambule
Un principe affirmé circule au sujet de la jeunesse. Celle-ci montrerait une appétence relative envers l’automobile pour lui préférer une écomobilité responsable et durable, dans l’air du t
Sous-Partie 4
Mais une contrainte financière toujours très forte
Dans leur ensemble, les jeunes semblent partagés entre neuf et occasion pour l’achat de leur première voiture, alors qu’en 2011 ils s’orientaient davantage vers l’occasion (63 % vs 51 %