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Partie 1 - UN CONTEXTE MOUVANT DIFFICILE À APPRÉHENDER

Le coût de l’énergie, mais pas seulement

2 minutes de lecture

UNE HAUSSE DES COÛTS PARTOUT

Pour ne rien arranger, l’inflation toujours forte dans la plupart des pays, au-delà du niveau acceptable défini par les banques centrales, contribue à perturber la perception économique des automobilistes, touchant notamment l’ensemble des postes liés à l’énergie. Près de 9 automobilistes sur 10 ont constaté une hausse des prix de l’essence (Fig.1),
du gazole et de l’électricité. Les Turcs et les Italiens se montrent les plus véhéments à ce sujet alors que les Chinois font preuve de plus de mesure.

Faire rouler un véhicule semble aussi coûter de plus en plus cher, davantage encore que l’acheter. Après l’énergie, c’est en effet l’entretien qui est pénalisé par l’inflation. 3 personnes sur 4 le constatent, avec toujours les Turcs et les Mexicains pour s’en plaindre, au contraire des Japonais et des Norvégiens. Le coût à la hausse des voitures neuves occupe la quatrième place de ce classement, devant celui des voitures d’occasion, mais dans des proportions équivalentes, avec 7 personnes sur 10 qui le soulignent.

Fig. 1

UNE ÉNERGIE QUI ENGENDRE DE GRANDES DÉPENSES

Avec les conséquences de la guerre en Ukraine, il est aussi difficile de faire abstraction de la flambée des prix de l’énergie, de toutes les énergies. La volatilité du carburant en tant que matière première n’a d’égal que celle de son coût, par essence changeante, ce qui contribue à plonger les automobilistes dans l’incertitude.
D’un pays à l’autre, d’une année à l’autre, difficile de savoir sur quoi compter et donc de tracer une ligne budgétaire droite pour ce qui concerne les dépenses en carburants (Fig. 2).
Qui plus est, les consommateurs sont plus souvent marqués par la hausse des prix à la pompe que par leur baisse. Les mesures mises en place, comme en France, pour contenir les coûts n’ont souvent qu’un temps et basculent très vite dans les limbes consuméristes pour disparaître du paysage économique.
Par ailleurs, les réductions volontaires de production en Arabie Saoudite et en Russie font repartir les prix à la hausse.

Fig. 2 / Contexte

Sous-Partie 2
Le prix, d’abord et avant tout
Dans le précédent Observatoire Cetelem titré « La voiture quoi qu’il vous en coûte ? », nous abordions en détails l’incidence du facteur prix sur l’automobile. Un prix qualifié
Sous-Partie 4
Un futur qui affiche des tarifs en hausse
Le présent est à la hausse des prix ? Le futur l’est tout autant. Pour les automobilistes, rien de bon à attendre des années à venir en ce qui concerne les coûts liés à l’automobile. Cepe