Transition énergétique, une intention réelle mais contrariée
L’accès à la rénovation énergétique : Un enjeu qui dépasse la seule question du coût
Bien que la raison financière soit l’un des principaux motifs pour les Européens, 42% d’entre eux abandonnent leur projet pour des raisons non-financières uniquement. (Fig.13 et Fig.14)
Raisons principales d’abandon de travaux de rénovation énergétique
Fig 13 – Motifs d’abandon de travaux de rénovation énergétique
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L’image présente des barres verticales empilées pour plusieurs pays européens, indiquant les raisons principales d’abandon de travaux de rénovation énergétique. Trois catégories apparaissent :
violet : uniquement des raisons financières,
gris : raisons financières combinées à d’autres,
vert clair : uniquement des raisons non financières.
Les données indiquées sont :
Allemagne : 22 % raisons financières, 23 % combinées, 55 % non financières.
Grande-Bretagne : 23 %, 26 %, 51 %.
Pays-Bas : 28 %, 21 %, 51 %.
Belgique : 33 %, 24 %, 43 %.
Europe : 34 %, 24 %, 42 %.
Espagne : 34 %, 24 %, 42 %.
France : 42 %, 26 %, 32 %.
Italie : 42 %, 23 %, 35 %.
Portugal : 50 %, 21 %, 29 %.
Le graphique montre que les raisons financières pures sont un motif d’abandon important dans plusieurs pays, mais que les raisons non financières restent également fréquentes.
Détail des raisons d’abandon de travaux de rénovation énergétique
Fig 14 – Détail des motifs d’abandon de rénovation énergétique
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Le visuel présente un histogramme horizontal détaillant les raisons spécifiques d’abandon de travaux de rénovation énergétique.
Les données indiquées sont :
Autre raison : 5 %.
Manque d’entente sur les projets : 12 %.
Manque de sensibilité au sujet : 12 %.
Raisons administratives : 19 %.
Manque d’information : 18 %.
Propositions jugées peu rassurantes : 22 %.
Manque d’artisans ou de produits pour le projet : 21 %.
Raisons financières : 58 %.
La raison la plus fréquente est de loin le facteur financier, très largement supérieur aux autres motifs.
Le budget du logement : Une pression financière pour un ménage sur trois
- Pour 33% de Européens, la situation budgétaire concernant le logement est jugée difficile (vs. 35% in 2024). (Fig.15)
Fig 15 – Perception de sa situation budgétaire liée au logement
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L’infographie montre un diagramme en anneau montrant la manière dont les répondants évaluent leur situation budgétaire concernant le logement.
Les données présentées sont :
Facilement : 67 %.
Difficilement : 33 %.
L’infographie met en évidence que deux tiers des répondants considèrent leur situation budgétaire comme facile, tandis qu’un tiers la juge difficile.
Des aides publiques : Décisives mais difficiles à mobiliser
- 43% des Européens considèrent les aides publiques sont compréhensibles mais difficiles à mettre en œuvre. (Fig.16)
- Pour ceux qui bénéficient des aides de l’Etat, 69% déclarent bénéficier d’une couverture entre 10 et 50% des frais. (Fig.17)
Fig 16 – Perception des aides financières publiques
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L’infographie présente un diagramme en anneau répartissant quatre opinions concernant la compréhension des aides financières publiques.
Les données affichées sont :
Facile à comprendre : 12 %.
Compréhensible mais difficile à mettre en œuvre : 43 %.
Trop complexes à comprendre : 26 %.
Ne connaît pas les dispositifs : 19 %.
La distribution indique que la majorité juge les aides compréhensibles mais difficiles à appliquer, tandis qu’une part importante considère les dispositifs complexes ou méconnus.
Fig 17 – Part des frais de rénovation couverts par les aides publiques
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Le visuel présente un diagramme en anneau indiquant la part estimée des frais de rénovation couverts par les aides de l’État ou d’organismes publics.
Les données affichées sont :
Moins de 10 % : 7 %.
Entre 10 % et 30 % : 41 %.
Entre 30 % et 50 % : 28 %.
Plus de 50 % : 9 %.
Aucune idée : 15 %.
La répartition montre qu’une majorité estime que les aides couvrent moins de 30 % des frais ou déclare ne pas savoir évaluer le montant couvert.
Le financement : Une complexité à lever pour faciliter l’action
- 60% des Européens estiment qu’il existe un autre frein au financement des travaux de rénovation que les taux d’intérêts. (Fig.18)
- 23% des Européens estiment que les offres sont difficiles à comprendre, à identifier, et à évaluer. (Fig.18)
Fig 18 – Freins au financement des travaux
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L’image présente un diagramme en anneau répertoriant quatre freins identifiés pour financer des travaux.
Les données affichées sont :
Démarches complexes : 17 %.
Offres difficiles à comprendre, identifier et évaluer : 23 %.
Taux d’intérêts trop élevés : 40 %.
Manque d’informations claires sur les modalités de crédit : 20 %.
Le frein le plus fréquemment cité concerne les taux d’intérêts élevés, suivi par la difficulté à analyser les offres de financement.
Un ROI rapide : Condition d’engagement, difficile à satisfaire
- 57% des Européens attendent une rentabilité sous 5 ans de leur rénovation énergétique. (Fig.19)
- 45% des Européens considèrent que le cout est un critère prioritaire dans le choix des travaux. (Fig.20)
Fig 19 – Délai jugé acceptable pour rentabiliser un investissement
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Le visuel présente un diagramme en anneau indiquant la durée jugée acceptable pour qu’un investissement soit considéré rentable.
Les données affichées sont :
1 an : 17 %.
Moins de 5 ans : 40 %.
Moins de 10 ans : 18 %.
Plus de 10 ans : 4 %.
N’est jamais rentable : 21 %.
Cette répartition montre que la majorité considère qu’un investissement doit être rentable en moins de cinq ans, tandis qu’un répondant sur cinq estime qu’il ne sera jamais rentable.
Fig 20 – Critères prioritaires pour choisir des travaux
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L’infographie présente un histogramme horizontal listant six critères susceptibles d’influencer le choix du type de travaux à réaliser.
Les données affichées sont :
Gêne occasionnée : 7 %.
Durée des travaux : 8 %.
Ampleur des travaux : 9 %.
Faisabilité : 11 %.
Efficacité énergétique : 20 %.
Coûts des travaux : 45 %.
Le critère le plus cité est le coût des travaux, suivi de l’efficacité énergétique.