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Partie 1 - Le mystère de la voiture électrique

Un choix qui valorise

3 minutes de lecture
Dans un monde où le choix d’un véhicule n’est pas encore totalement neutre, 85 % des répondants affirment que le VE renvoie une image positive, moderne et responsable.

 

 

Sans surprise, les Norvégiens sont les moins nombreux à partager cette affirmation, le déploiement massif du véhicule électrique en Norvège ayant banalisé son utilisation.

Un plaisir de conduire qui surprend

Mais cette positive attitude n’est pas pour autant synonyme d’une forme d’élitisme automobile. Seulement 1 répondant sur 2 juge que le VE est destiné aux amoureux des voitures sophistiquées.

 

 

Majoritaire au Brésil (72 %), au Mexique (68 %), en Turquie (66 %) et en Afrique du Sud (67 %), ce point de vue est largement minoritaire en Chine (37 %) et en Norvège (33 %). Car plus qu’à la sophistication, c’est au plaisir que le VE est associé. Un critère déterminant à une époque où l’hédonisme est recherché. 86 % trouvent le VE agréable et souple à conduire

 

 

et 84 % estiment qu’il démarre vite, conférant ainsi un sentiment de puissance instantané.

 

 

Pas de levier de vitesse, pas de pédale d’embrayage, voilà des arguments qui favorisent une conduite plaisante en ville. Ils donnent cependant à certains une sensation de perte de maîtrise par rapport au véhicule thermique. Le silence de son habitacle est généralement apprécié mais parfois déstabilisant, voire anxiogène, notamment vis-à-vis des piétons.

Paroles de conducteurs

« Ça n’est pas mou du tout. C’est extrêmement puissant.
J’ai conduit des voitures électriques, ça décoiffe. »

« La voiture électrique m’a fait un peu aimer les embouteillages.
On est beaucoup plus détendu : j’écoute le foot, le sport, des débats, on n’a plus de bruit… »

Confiants mais pas inconscients

Le VE génère quelques craintes persistantes. Parmi les répondants ne souhaitant pas acquérir de VE, 16 % déclarent ne pas avoir confiance.

 

 

Cette proportion est hétérogène : Chinois, Brésiliens et Portugais sont les plus confiants et s’opposent aux États-Uniens et aux Norvégiens plus méfiants. D’abord, la crainte de la panne et un soupçon de manque de fiabilité par rapport à un véhicule thermique sont prégnants. 1 sur 2 pointe le manque de fiabilité du VE.

 

 

Sans doute à défaut de l’avoir utilisé, 41 % trouvent le VE dangereux. Mais seulement 10 % des non intentionnistes citent la dangerosité comme raison de non achat.

 

 

S’il est vrai que les batteries lithium-ion sont sensibles aux courts-circuits, les cas d’accidents de véhicule électrique liés à un embrasement de la batterie sont très peu nombreux. Pour apaiser cette crainte, les constructeurs automobiles parient sur une nouvelle génération de batteries plus sûres, les batteries solides, avec un électrolyte solide assurant une plus grande stabilité.

 

Paroles de conducteurs

« Ça peut exploser. J’ai un copain garagiste, quand ils trifouillent le moteur, c’est dangereux ».

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