Epilogue
Les résultats de cette étude confirment ce que les chiffres des ventes montraient depuis des années : le succès du SUV est éclatant et se traduit par l’adhésion des automobilistes conquis par ce véhicule au design singulier. Design qui avec le SUV prend alors tout son sens, tant il désigne davantage la conception du véhicule que son look. S’il concentre près de 40 % des ventes automobiles mondiales, ce n’est certainement pas un hasard. Véhicule familial, sûr et confortable, par excellence, il présente de nombreux atouts qui ont su séduire les automobilistes.
Alors où s’arrêtera le SUV ? Difficile de le prédire. S’imposera-t-il à terme comme le seul format ou presque de véhicule ? On peut éventuellement en douter. Mais ce dont il ne faut pas douter, c’est de sa réussite future, comme l’attestent les intentions d’achats des automobilistes. 6 possesseurs de SUV sur 10 sont prêts à en faire à nouveau l’acquisition dans les 12 mois à venir. Et 3 non‑possesseurs sur 10 feraient de même. Un chiffre qui démontre, s’il en était besoin, que ce succès touche progressivement tout le monde.
En ces temps où les habitants des villes se transforment en habitants des champs, en cette période sanitaire incertaine où la thématique sécurité, au sens large, fait partie de notre univers quotidien, le SUV plaît et plaira. Alors, oui, dans un contexte où l’urgence climatique n’a jamais été aussi forte et évidente, sa « performance » environnementale pose question. Pour autant son électrification semble devoir être en mesure de réconcilier contempteurs et amoureux du SUV. Et surtout, les constructeurs ont bien compris qu’en matière d’automobile la passion est aussi plus que jamais électrique. Ils en apportent la preuve avec éclat et un calendrier de sorties qui se veut respectueux et durable. Comme les possesseurs ou non de SUV, de toutes les manières, c’est les watts qu’ils préfèrent, assurant ainsi des lendemains qui chantent au SUV.