Observer, éclairer et décrypter l'évolution des modes
de consommation en France et à l'international

Rechercher

Et si les marques s’effaçaient pour laisser leurs acheteurs s’échanger leurs produits entre eux ?

03
avr
2017
Damien S. / Stratégie Retail

Vu sur le net

Depuis peu, Petit Bateau met à la disposition de ses clientes une application intégrant, outre un e-shop et une carte de fidélité digitale, un espace de vente leur permettant d’échanger entre elles des vêtements de la marque. Une manière de favoriser l’économie circulaire en donnant une seconde vie à des articles déjà portés… et de communiquer implicitement sur la solidité et la durabilité de ses produits, fabriqués à plus de 80 % en France. Concrètement, Petit Bateau met gratuitement en relation vendeurs et acquéreurs potentiels via une interface d’annonces entre clients, ceux-ci s’organisant librement pour définir les prix de vente, l’expédition et le paiement de leurs articles. Petit Bateau ne prend aucune commission sur les transactions.

Qu’en penser ?

Alors que toutes les marques se demandent aujourd’hui comment elles peuvent se réinventer aux yeux de leurs consommateurs, sans avoir pour autant à reconsidérer leurs offres, l’initiative de Petit Bateau pourrait leur servir de source d’inspiration. D’une part, parce qu’elle illustre une voie possible pour apparaître comme une marque empathique. Une marque capable de saisir l’air du temps et de répondre aux attentes du moment. Aujourd’hui, moins d’accumulation et plus de circulation pour une consommation plus responsable. Et demain ? D’autre part, parce qu’à travers cette initiative, Petit Bateau vient définir une nouvelle posture de marque consistant à ne pas être seulement celle qui vend, qui veut convaincre et faire acheter, mais celle qui est aussi capable de s’effacer derrière ses clients pour leur permettre d’entrer en contact les uns avec les autres. Une marque « plateforme », au service du relationnel, et « parenthèse » qui sait mettre momentanément en suspend toute velléité transactionnelle. Une posture de modestie pour le moins nouvelle pour les marques plutôt habituées à la verticalité et à l’incitation à l’achat  lorsqu’elles s’adressent à leurs cibles…


En bref

Du 13 au 17 mars dernier, Transavia et Uber avaient imaginé une opération spéciale, baptisée UberESCAPE permettant au départ de Paris, Nantes, Lyon une escapade de 48h dans une ville européenne contre 70€ – vol aller-retour et déplacements avec Uber compris.

Patricia B. / L’Observatoire Cetelem


En bref

Equipé de l’application GPS Waze, chaque automobiliste passant à proximité du Puy du Fou peut être informé des activités du parc d’attraction.


En bref

Dans les Hautes-Alpes, grâce à Easy Vallée, il est maintenant possible de se faire livrer (à ski) son déjeuner directement sur les pistes dans cinq lieux de rendez-vous prédéfinis.

OEIL-vu-par-rougeChristian Y. / Marque, Communication & Publicité


Et aussi…

La génération Z (les 13-21 ans), née pendant l’ère numérique, continue de privilégier les boutiques. Même si 74 % des interrogés déclarent passer leur temps libre à naviguer sur le Web, 98 % préfèrent se rendre en magasin quand il s’agit de faire leurs achats. L’utilisation d’Internet arrive en deuxième position avec 76 % et les applications en troisième position avec 48 %. Trois critères expliquent cette préférence : la disponibilité des produits (66 %), la possibilité de pouvoir profiter d’avantages comme des promotions, des programmes de fidélité (65 %) et de passer un bon moment en vivant une expérience particulière (56 %). (Etude menée par IBM, sur un panel de plus de 15.000 personnes à travers le monde, pour la National Retail Federation).


Les collaborateurs de BNP Paribas Personal Finance participent au repérage des micro-faits de l’Oeil de L’Observatoire Cetelem.
signifie que le fait ou la brève a été repéré par l’un d’entre-eux.

 

Retour en haut de la page