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Hier, lieux de transactions, les magasins de demain seront des lieux de destination.

02
oct
2017

Vu à Paris et à Cagnes-sur-Mer…

Dans son nouveau magasin de la rue Cambon à Paris, 850 mètres carrés à mi-chemin entre la boutique de mode et la galerie d’art, la marque de prêt-à-porter premium Zadig & Voltaire présente des œuvres signées Richard Serra, Julian Schnabel ou Daniel Firman. Le tout dans une architecture au modernisme brut. À l’autre bout de la France, le centre commercial Polygone Riviera de Cagnes-sur-Mer a, lui, embauché un des anciens directeurs du Palais de Tokyo pour mettre en scène des artistes dans ses allées, animé par l’idée de ne pas réserver l’art à une élite. Après Miro, ce sont les photos de Philippe Ramette qui y étaient exposées jusqu’au 7 octobre. Animé de la même volonté, le centre Beaugrenelle, à Paris, avait invité Fabrice Varini à intervenir dans ses murs et sur ses murs (jusqu’au 22 octobre).

 

Qu’en penser ?

Si les rapprochements entre les milieux de l’art et les marques ont déjà commencé dans le secteur du luxe, il est vraisemblable qu’ils prendront, à l’avenir, de plus en plus d’ampleur et finiront par toucher des populations larges comme en témoigne l’initiative des centres commerciaux de Cagnes-sur-Mer et de Paris Beaugrenelle. Puisque chacun peut désormais tout acquérir sur le web, pourquoi continuerait-il de se rendre dans un magasin ? L’objectif poursuivi par les consommateurs n’est pas toujours d’acheter, mais aussi, parfois, de vouloir vivre un moment différent, de se laisser surprendre, émouvoir, voire, d’apprendre quelque chose de nouveau. Les magasins de demain seront ainsi des lieux de destination et non plus seulement des lieux de transactions. Des lieux de promenade, de déambulation, de découverte, de flânerie. L’esprit d’une galerie d’art n’est pas loin, d’où la tentation des marques de s’en approcher pour initier avec leurs acheteurs des liens plus émotionnels. Les plus aptes à créer des souvenirs et à venir nourrir le buzz.


 

En bref

Koober propose pour 4,99 euros par mois, des centaines de résumés de livres de non-fiction en version écrite et/ou audio.


 

En bref

Be Bike est une application de location de vélos entre particuliers. Le tarif est préalablement défini par le propriétaire qui reçoit deux tiers de son montant directement sur son compte.


En bref

Imaginée par le Crédit suisse, Digipigi est une tirelire connectée qui fonctionne avec deux applis. L’une, destinée aux enfants, leur permet de suivre l’évolution de leur épargne et de lui associer un objectif. L’autre, permet aux parents de surveiller les retraits ou d’y verser des récompenses.

Fanny L. / Marque, Communication & Publicité


L’attrape œil

E-santé – 78% des Français considèrent l’utilisation des technologies dans le domaine de la santé comme une source de progrès selon une enquête des zooms de L’Observatoire Cetelem. Ils sont néanmoins partagés sur la télémédecine : un Français sur deux y est favorable dont 49% qui y sont opposés. Ils envisagent la consultation à distance plus facilement pour des actes anodins – renouvellement d’ordonnance (62%), certificat médical (57%). (Enquête réalisée par Harris Interactive du 5 au 7 septembre 2017.)


Les collaborateurs de BNP Paribas Personal Finance participent au repérage des micro-faits de l’Oeil de L’Observatoire Cetelem.
signifie que le fait ou la brève a été repéré par l’un d’entre-eux.

 

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