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Les marques ont toujours beaucoup parlé. Elles doivent maintenant davantage agir.

30
oct
2017

Vu dans le Haut Marais 

À Paris, rue de Turenne, la newsletter de « bons plans » My Litttle Paris (propriété d’aufeminin.com et dont une partie de l’activité provient désormais de la vente de box par abonnement) a ouvert, début octobre (et pour une durée de trois mois) un lieu éphémère de 450 mètres carrés destiné à donner le goût de l’entreprenariat aux femmes. Baptisé Mona, il propose des lectures, des conférences, des ateliers ainsi qu’un espace de coworking, un café et un lieu d’échanges. « Comment trouver ses associés ? », « Les conseils d’une working-girl de 72 ans par Perla Servan-Schreiber », « le sisterhood power par Alice Zagury de The Family », ou encore « The voice of a generation : de la fiction à l’activisme par Lena Dunham » sont annoncés. Mona est ouvert à tous, gratuit, et financé par des marques (Estée Lauder et Axa, entre autres) présentes dans des ateliers thématiques.

 

Qu’en penser ?

Fondée sur un esprit communautaire, My Little Paris avait déjà initié une « maison de vacances » (cf. L’Œil de septembre 2016) aux portes de Paris pour inciter ses lectrices à se retrouver et à partager un moment. Une preuve de sa volonté d’ajouter une expérience à son contenu (du brand content physique). Elle va aujourd’hui un cran plus loin avec cet espace éphémère dont la mission est de donner envie d’entreprendre aux femmes. S’incarner dans un lieu, c’est bien. Y communiquer sa volonté d’aider les membres de sa communauté à entreprendre vient renouveler le genre et ouvrir de nouvelles perspectives de discours. Il ne s’agit plus pour la marque de seulement proposer une vision esthétique du monde, mais aussi éthique. Il ne s’agit plus, non plus, pour elle de délivrer le story-telling de ses origines et de ses savoir-faire, mais de permettre à chacun d’écrire sa propre story. Après avoir été créatrices de liens, les marques doivent s’apprêter, désormais à devenir celles qui incitent à agir, manière plus profonde de se connecter à leurs cibles. Les marques qui survivront seront celles qui auront réussi à créer un lien et à incarner un message.


 

En bref

En Belgique, l’autoroute E411 devrait prochainement accueillir deux zones test avec une bande de circulation réservée au covoiturage. Dès la fin de l’année prochaine en direction du Luxembourg, et ensuite, à l’approche de Bruxelles.


 

En bref

La marque italienne de vêtements de luxe Salvatore Ferragamo propose désormais une collection capsule fabriquée à partir de résidus d’agrumes pressés grâce à un partenariat noué avec Orange Fiber, une entreprise spécialisée dans les tissus innovants éco-durables. Chaque année, l’industrie des oranges pressées produit, rien que pour l’Italie, plus de 700.000 tonnes de résidus…


En bref

L’application Menu permet d’être identifié dès son arrivée dans un restaurant partenaire, grâce à une puce Bluetooth installée sous chaque table, puis de passer sa commande et de régler son repas depuis son smartphone.


L’attrape œil

Selon une étude menée par Havas à l’occasion du Paris Retail Week, qui eut lieu du 19 au 21 septembre dernier, 85% des Français apprécient que les vendeurs soient passionnés par ce qu’ils vendent. Et 65% des 18-24 ans pensent que leurs proches sont leurs meilleurs conseillers.


Les collaborateurs de BNP Paribas Personal Finance participent au repérage des micro-faits de l’Oeil de L’Observatoire Cetelem.
 signifie que le fait ou la brève a été repéré par l’un d’entre-eux.

 

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