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L’objectif des marques n’est plus seulement de faire vivre leurs produits, mais aussi de faire vivre leur univers

25
fév
2019

Vu à New York

Ouverte il y a six mois à New York, sur la cinquième avenue, la dernière boutique L’Occitane en Provence rompt avec les codes habituels de ses magasins. Par ses espaces conçus pour être instagrammés (les images sont aussitôt diffusées sur un écran du magasin), mais aussi (et surtout) en associant la réalité virtuelle au réel afin de mieux faire découvrir son univers. Confortablement assis sur un banc, à coté d’un olivier méditerranéen et de quelques brins de lavande, les clients peuvent ainsi, une fois un casque de réalité virtuelle enfilé, se retrouver à bord d’une montgolfière pour survoler les champs de lavande, sur fond de musique douce et d’une voix off racontant l’histoire de la marque… pendant qu’une employée leur prodigue un massage des mains… Quelques minutes d’évasion en plein centre de New York…

Qu’en penser ?

Pendant longtemps, les marques se sont définies comme une accumulation de produits, chacun associé à une promesse et s’adressant à une population particulière. Elles sont aujourd’hui davantage regardées comme des univers animés par une promesse globale capable de séduire tous les profils de consommateurs. L’univers d’une marque prime désormais sur son offre de produits. Conséquence : les magasins deviennent des lieux de destination qu’il faut faire vivre en permanence pour donner envie de revenir et les offres sont moins prisonnières de l’histoire des marques qui en sont à l’origine, ce qui permet à ces dernières de renouveler leurs prises de parole. Le mot destination peut d’ailleurs s’entendre dans ses deux sens comme l’illustre ici le magasin de L’Occitane de New York avec son voyage virtuel dans le sud de la France. Une telle évolution dans la manière d’envisager un magasin ne peut pas ne pas avoir de conséquences sur la mesure de son succès : là, ce n’est pas tant le montant des ventes effectuées qui compte que les commentaires laissés sur les réseaux sociaux, le temps passé en magasin ou le nombre d’entrées par jour. Réinventer le commerce, c’est aussi réinventer les outils pour lire ses performances…


En bref

Le Crédit lyonnais propose désormais un numéro sur WhatsApp pour entrer en contact avec un conseiller. Une manière de répondre au développement des chatbots et autres assistants virtuels…


En bref

Née à Berlin, la Give Box est une boite à dons solidaires et anti-gaspillage où les habitants sont invités à déposer les objets (vêtements, livres, jeux, vélos…) dont ils n’ont plus besoin pour que d’autres puissent en profiter. Des Give Box sont déjà visibles à Nantes, Le Havre et Talence.

Fanny L. / Marque, Communication & Publicité 


En bref

A Beauzelle (Haute-Garonne) s’est récemment ouvert le premier drive 0 déchet (baptisé « Drive tout nu ») où les produits (locaux) sont vendus en vrac à partir d’un système d’emballages réutilisables (sacs en toile et bocaux en verre) qui sont rapportés par les consommateurs, puis nettoyés et remis dans le circuit.


L’attrape œil 

Mille dollars. C’est le montant minimal qu’il faudrait donner à un utilisateur moyen de Facebook pour le convaincre de quitter le réseau social pendant un an. Telle est la conclusion d’une étude récemment publiée dans la revue scientifique PLOS One qui a posé la question à 1 258 personnes. Les scientifiques ont découvert que les étudiants étaient ceux qui accordaient le plus de valeur à leur présence sur Facebook, soit 2 076 $ annuellement en moyenne.

Guillaume B. / Ressources Humaines


Les collaborateurs de BNP Paribas Personal Finance participent au repérage des micro-faits de l’Oeil de L’Observatoire Cetelem.
signifie que le fait ou la brève a été repéré par l’un d’entre eux.
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