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Quand les vendeurs deviennent des conteurs

05
mar
2018

Vu au Canada

Au Canada, les responsables de l’association régionale Tourisme Cantons-de-l’Est (région située près de la frontière avec les États-Unis) ont imaginé un projet destiné à doter les membres de ses bureaux en contact avec le public d’un esprit « conteur d’histoires ». Chaque salarié a ainsi été incité à partir à la cueillette de secrets et d’anecdotes bien gardés pour augmenter ses connaissances sur la région, puis formé aux techniques de transmission. Un groupe Facebook fut aussi créé pour l’occasion afin de favoriser la discussion et décloisonner les différents bureaux.

 

Qu’en penser ?

Et si les enseignes se donnaient pour ambition de faire de chacun de leurs vendeurs un conteur ? Voilà qui viendrait assurément accroître leur motivation, en leur permettant d’appréhender la marque qu’ils incarnent à travers le prisme de leur préférence, et contribuer à les faire sortir des habituelles phrases apprises et répétées mécaniquement à l’intention des clients sans la moindre vérité relationnelle… (cf. L’attrape Œil, ci-dessous). Une telle approche serait aussi une manière de répondre aux attentes actuelles de « belles histoires », d’anecdotes originales, rares ou inédites, aussi facilement appropriables par les consommateurs que diffusables sur les réseaux sociaux. S’inspirer de l’initiative du tourisme canadien pourrait enfin offrir aux enseignes l’opportunité d’enrichir leurs habituelles communications par des mises en perspective, des « révélations de secrets » qui leur permettraient de valoriser leur savoir-faire ou de spécifier leur discours par des rappels de leur appartenance locale ou de leurs origines. De quoi donner plus de vérité à leur relation avec leurs clients. Car l’objectif de toute enseigne n’est-elle pas, avant de vendre un produit ou un service, de chercher à construire une relation ?


 

En bref

Initiée début janvier par l’organisation Zero Waste France, l’opération « Rien de neuf ? » est un défi consistant à ne rien acheter de neuf au cours de l’année (sauf denrées alimentaires et produits d’hygiène cosmétique) et de minimiser ses déchets. Le site recense les initiatives existantes et envoie une newsletter de soutien toutes les semaines aux participants… Soit déjà près de 10.000 personnes…

Patricia B. / L’Observatoire Cetelem


 

En bref

Depuis le 22 janvier dernier, à Seattle, le magasin Amazon Go, jusque-là en test auprès des salariés de l’entreprise est ouvert au grand public. Il suffit de télécharger l’application dédiée et d’y associer un moyen de paiement pour faire ses courses sans passer par une caisse grâce aux caméras et aux capteurs installés au plafond qui analysent tous les articles mis dans le panier ou reposés en rayons.


En bref

Pour séduire un public toujours plus jeune, Nintendo proposera le mois prochain Nintendo Labo qui permettra de construire des objets en carton, sans collage, ni découpage, avec lesquels les enfants interagiront grâce à leur Nintendo Switch.

Quentin H. / Marketing International


L’attrape Œil

Si 76 % des employés de boutiques sont « plutôt heureux » ou « très heureux » dans leur travail, plus de 85 % des équipes ne recommanderaient pas leur entreprise pour sa capacité à générer du bien-être, selon le baromètre Social Retail RMS 2018. Parmi les leviers du bien-être, les employés sont 54 % à répondre l’ambiance au travail, avant même la qualité de la relation avec les clients (42 %), et l’affinité avec la marque (36 %).

L’enquête Social Retail RMS 2018 a été menée auprès de 1 114 employés de boutiques, dont 73 % de femmes, 34 % de moins de 30 ans et 37 % de 31-40 ans.


Les collaborateurs de BNP Paribas Personal Finance participent au repérage des micro-faits de l’Oeil de L’Observatoire Cetelem.
signifie que le fait ou la brève a été repéré par l’un d’entre-eux.

 

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