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Partie 1 - Think Local, Act Local!* * Penser Local, Agir Local !

L’engagement à soutenir la consommation locale

4 minutes de lecture

MENTION BIEN AVEC ENCOURAGEMENTS

 

Les consommateurs européens croient en la consommation locale. Ceci se traduit particulièrement dans leur souhait de voir l’achat des produits locaux encouragé.

95 % des Européens l’affirment, 39 % jugent que c’est une priorité. Les Italiens sont bien évidemment les plus convaincus de cette démarche (58 % la jugent prioritaire) avec les Portugais, les Français, les Bulgares et les Roumains. À l’inverse, les Tchèques (25 %), les Belges et les Polonais (26 %) ne la considèrent pas comme étant prioritaire.

 


 
Des produits clairement identifiés

S’il convient de faire plus et mieux pour la consommation locale, celle-ci a déjà une réalité concrète aux yeux des consommateurs. 66 % estiment que beaucoup de produits de ce type sont proposés et 61 % qu’ils sont clairement identifiables. Mieux encore, 69 % pensent que ceux-ci sont plus nombreux que par le passé et 67 % qu’ils seront encore plus présents dans l’avenir, quelles que soient les surfaces de vente. Porte-étendards de la consommation locale, les Italiens sont de loin les plus nombreux à estimer qu’ils sont largement disponibles (79 %) au contraire des Tchèques et des Portugais qui ont plus de peine à y avoir accès (49 % et 52 %). Les Français en sont juste majoritairement convaincus (57 %). Ces mêmes Français qui, comme les Suédois, estiment que l’avenir des produits locaux s’annonce meilleur, 76 % pensant qu’ils occuperont une place plus importante dans l’offre marchande.
 

ATTENTE POUR DES POLITIQUES PUBLIQUES PLUS VOLONTARISTES

 

Pour s’assurer cet avenir meilleur, les Européens décernent bons et mauvais points aux différents acteurs impliqués dans la consommation locale, soulignant un écart d’engagement entre individus et institutions. Plus ces acteurs sont proches, plus ils sont impliqués.

Artisans, associations et citoyens-consommateurs composent le trio des plus mobilisés.

 


 

L’engagement des premiers (80 % en moyenne) est particulièrement reconnu dans la péninsule ibérique alors qu’au Danemark et en Allemagne la perception est nettement moindre. Le travail des associations pour plus de consommation locale (76 %) est loué en Espagne, en France et en Norvège tandis qu’il est moins bien perçu en République tchèque. Et celui des citoyens-consommateurs (67 %) trouve un écho en Slovaquie et en Suède, l’Autriche et le Danemark y mettant moins l’accent.

Un deuxième groupe associe les marques-enseignes distributeurs et les entreprises dont la mobilisation est toujours jugée supérieure à la moyenne (59 % et 56 %). Un couple qui s’attire particulièrement les faveurs des pays de l’est de l’Europe.

Enfin, un dernier trio comprenant les médias, les gouvernements et l’Union européenne est jugé le moins mobilisé (respectivement 49 %, 44 % et 42 %). Ils trouvent en la Norvège et la Slovaquie deux défenseurs vigoureux alors que l’Allemagne, la France et l’Italie se montrent les plus critiques. Trois des pays fondateurs de la communauté européenne, mais est-ce vraiment un hasard ?

 

DES LABELS POUR RENFORCER LA CONFIANCE

 

La faible implication européenne au sujet de la consommation locale est également mise en évidence lorsqu’on aborde la question des labels.

Si 77 % des Européens estiment que ce sont des marqueurs fiables, garants de la qualité et de la traçabilité des produits, 74 % déclarent que la création d’un label européen pour certains produits viendrait conforter la consommation locale.

 


 

62 % jugent aussi qu’il en existe beaucoup. Mais ce « beaucoup » n’est pas « assez » puisque 71 % des consommateurs souhaitent qu’ils soient plus nombreux à l’avenir. Des labels plus nombreux, et aussi plus faciles à identifier, un peu plus de 1 Européen sur 2 les repérant facilement. Mais des labels qui se révèlent efficaces dans l’acte de consommer puisque 66 % des personnes interrogées estiment qu’ils les influencent dans leur choix.

Au sujet des labels, un pays se distingue quant à leur appréciation et à leur soutien. Le « made in Italia » et ses potentielles déclinaisons semblent être totalement consubstantiels de l’Italie elle-même. Sur tous les items, les consommateurs transalpins expriment les opinions les plus fortes. 69 % repèrent les labels facilement, seulement 54 % estiment qu’il y en a beaucoup et logiquement 79 % espèrent qu’ils seront plus nombreux à l’avenir. Le plébiscite est vraiment complet puisque 89 % des Italiens estiment que ce sont des garanties de qualité et de traçabilité.

Sous-Partie 3
De la difficulté de s’approprier la consommation locale
  La consommation locale est, aux yeux des Européens, porteuse de valeurs avec des impacts jugés majoritairement positifs particulièrement en matière socio-économique.  
Sous-Partie 5
Postface : Le bonheur est dans le près
Locavores. Issu des termes latins « locus » (le lieu) et « vorare » (avaler, dévorer), « locavore » est un mot-valise dont le sens littéral pourrait se traduire par « celui qui avale le