Faire du covoiturage : une question financière
UN CHOIX ÉCONOMIQUE SURTOUT DANS LES PAYS ÉMERGENTS
Le choix du covoiturage est fortement teinté d’économie, que l’on soit passager ou conducteur (Fig. 26 et 27).
51 % des premiers le pratiquent pour dépenser moins alors qu’ils sont 44 % pour les seconds. La dimension écologique arrive en deuxième position (35 % et 38 %).
L’Afrique du Sud, la Turquie et le Brésil concentrent le plus grand nombre de passagers et de conducteurs qui pratiquent le covoiturage pour des raisons économiques.
À l’inverse, Allemands et surtout Japonais n’entrent pas dans ces considérations. Les Français, quant à eux, se situent plutôt dans la moyenne.
FIG. 26 et 27 :
POUR LES MILLENNIALS, D’ABORD GAGNER DE L’ARGENT
Pour rouler dans une voiture sans la posséder, différents types de services existent :
La dimension générationnelle fait apparaître une fracture tout aussi forte. Les millennials sont beaucoup plus nombreux que leurs aînés à envisager le covoiturage pour gagner de l’argent. Mieux encore, les conducteurs seniors privilégient le respect de l’écologie. Cependant, l’aspect social du covoiturage est aussi nettement souligné par les millennials, qu’ils soient passagers ou conducteurs.
En revanche, il n’existe pas de différence spectaculaire entre urbains et ruraux. Les raisons de pratiquer le covoiturage sont à peu près identiques, priorité étant donnée au gain économique (Fig. 28).
FIG. 28 :