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Partie 1 - Le Baromètre Observatoire Cetelem

Moral des Européens : le temps du rebond

4 minutes de lecture

Réalisé du 5 au 19 novembre 2021, alors que l’impact du variant Delta était déjà fort et que celui du variant Omicron en était encore au stade microscopique, le Baromètre Observatoire Cetelem met en évidence le retour d’optimisme des Européens. Que ce soit vis-à-vis de la situation de leur pays ou de leur situation personnelle, ils affichent un moral au plus haut, comme jamais depuis de très nombreuses années. Les milliards d’euros mobilisés et les nombreuses mesures prises par les gouvernements pour pallier les effets délétères de la crise de la Covid-19 sur l’économie ont eu pour conséquence de remettre les Européens dans le sens de la reprise économique. Une consommation qui reste raisonnée et reliée à une épargne élevée. Mais si le ciel se dégage, des nuages s’amoncellent : avec le retour de l’inflation fortement ressentie et le ressac dû à la vague Omicron, les mois prochains risquent d’être toujours aussi incertains. Profitons donc pleinement des bonnes nouvelles de ce Baromètre sans pour autant minorer les inquiétudes qui y sont exprimées.

Lors du Baromètre Observatoire Cetelem 2021, nous avions quitté les Européens avec le moral en berne. Les vagues successives de la crise sanitaire avaient érodé leur euphorie enregistrée l’année précédente.

La situation du pays notée au plus haut

Avec cette nouvelle édition, le sourire est de retour. La note moyenne pour juger de la situation du pays s’établit à 5,4, soit un score identique au Baromètre d’avant crise, le plus haut sur les 15 dernières années. 

Astronautes Pour autant, cette moyenne cache des disparités entre pays. Au nord, les pays « heureux » enregistrent des scores particulièrement élevés. Ainsi le Danemark, terre d’élection du hygge, l’art du bonheur, et la Norvège donnent la note la plus élevée de 7,1 sur 10. À l’inverse, les pays « frileux » se concentrent plutôt à l’est de l’Europe, avec notamment la Bulgarie et la Slovaquie pour afficher un pâle 3,8. La Slovaquie et la République tchèque voient même leur note baisser par rapport à l’édition précédente.

La France, l’Espagne et le Royaume-Uni enregistrent la plus forte progression, de +1,1 pt. Notons aussi que, malgré ce rebond, plusieurs pays sont loin de retrouver les scores élevés de l’édition 2020. C’est particulièrement le cas des Autrichiens et Allemands (respectivement -1,1 pt et -0,7 pt entre 2022 et 2020) (Fig. 1 Baromètre).

Fig. 01 Baromètre

 

À titre personnel, tout va bien et tout va mieux

Comme de coutume, la situation personnelle est jugée plus favorable que la situation globale. Et, là encore, le rebond est plus que significatif. Avec une moyenne de 6,2, jamais les Européens ne se sont montrés aussi optimistes. Autre fait majeur, aucune nation n’enregistre un score inférieur à la note moyenne de 5 sur 10, score seulement en baisse en République tchèque (-0,1 pt).

Les progressions sont moins marquées que pour l’estimation de la situation globale avec toujours le Royaume-Uni pour connaître la plus forte croissance (+0,9 pt) et composer avec l’Italie et l’Espagne le trio des Européens qui jugent leur situation plus favorable qu’avant la crise.

Petite singularité, les notes danoises et norvégiennes sur la situation sont inférieures à celles de la situation globale (Fig. 3 Baromètre)

Fig. 02 Baromètre / Contexte

Fig. 03 Baromètre


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