Édito
À l’Observatoire Cetelem, nous avons l’habitude de prendre à intervalles réguliers le pouls d’un secteur d’activité, d’un produit, d’une innovation ou d’une génération, pour savoir s’il bat toujours aussi fort. En 2011, notre intérêt s’était porté sur les moins de 30 ans qu’on n’appelait pas encore millenials. On parlait alors de génération Y. Près de 15 ans plus tard, nous nous intéressons à nouveau à cette même classe d’âge, classée désormais Z, pour évaluer son rapport à l’automobile. A-t-il évolué, et si oui, comment, alors que le secteur a changé de paradigme avec l’émergence de l’électrique comme futur horizon, pour ne pas dire future planche de salut. Recueillir ce que disent et ce que pensent les moins de 30 ans à propos de l’automobile est d’autant plus essentiel qu’ils constituent les forces vives de la clientèle automobile de demain. Un enjeu donc crucial pour les marques. Si le désintérêt mis en avant parfois est tangible, elles ont du souci à se faire. Si tel n’est pas le cas, il existe alors un potentiel qui ne semble pas ou mal exploité.
Sans révéler les détails de cette nouvelle édition de l’Observatoire Cetelem, nous pouvons affirmer avoir été nous-mêmes relativement surpris par les témoignages des moins de 30 ans. Pour faire simple et direct, ils aiment l’automobile et ils ne sont pas prêts et n’ont surtout aucune envie de s’en passer. Entre les deux éditions de 2011 et 2025, ils sont même désormais plus nombreux à lui prévoir une situation meilleure que celle d’aujourd’hui. À condition que l’automobile s’intègre dans un écosystème de mobilité qui fait plus de place aux mobilités douces notamment dans les grandes métropoles. La jeunesse serait-elle vraiment l’âge de toutes les surprises ? Au sujet de la voiture, objet annuel de notre attention, c’est apparemment le cas.
Flavien Neuvy
Directeur de l’Observatoire Cetelem