La voiture irremplaçable au quotidien
Les consommateurs et leur conception de l’automobile
nterrogés sur les notions qu’ils associent à l’automobile, les consommateurs font ressortir une vision utilitaire, pratique : la dimension « gain de temps » arrive en tête, suivie par un « moyen de transport indispensable » et par la « liberté, indépendance, autonomie ». La cherté de « l’auto-mobilité » est par ailleurs soulignée. Les notions de « plaisir », « marque de modernité » et « objet de rêve, de convoitise » n’apparaissent qu’au 6e, 7e et 8e rang respectivement.
Perception du coût de l’automobile
La contrainte économique est plus vivement ressentie dans les pays aux marchés matures que dans les pays en phase de développement ou d’accession à l’automobile. Deux pays font exception sur cette notion de contrainte économique : les États-Unis et l’Afrique du Sud. Les Américains placent la cherté au 6e rang : nous avons vu précédemment qu’ils bénéficiaient de prix à la pompe très avantageux, ce qui explique sans doute cette perception plus favorable. Quant aux consommateurs d’Afrique du Sud, ils se mettent dans la ligne des pays matures en plaçant la cherté au 4e rang des notions associées à la voiture. Signe que le produit automobile reste dans ce pays un objet auquel tout le monde n’a pas encore accès
La modernité absolue
Les Chinois placent cette notion au 2e rang de celles qu’ils associent à l’automobile. La voiture y est aussi vue plus qu’ailleurs comme un symbole de réussite sociale : 81 % des Chinois partagent cette vision contre 56% des automobilistes en moyenne.
Enfin, les pays amoureux du produit automobile, c’est à dire ceux où la notion de plaisir ressort particulièrement, sont la Turquie, le Brésil, la Pologne, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Afrique du Sud.
L’avis des Français
La « liberté, l’indépendance » et la voiture comme « moyen de transport indispensable » sont les deux notions que l’on retrouve à la fois dans la parole de l’automobiliste et dans la vision qu’en ont les concessionnaires et les marques. En revanche, l’ordre des priorités change selon le prisme d’observation. Notons que la cherté de l’automobile est davantage pointée par les marques que le ressenti réel des automobilistes pour lesquels cette notion n’arrive qu’au 4e rang. Un bon signe pour l’évolution future des prix ?