8 Français sur 10 se disent concernés par la lutte contre le réchauffement climatique… mais peu d’entre eux s’engagent réellement
(ETX Studio) – Les Français se sentent fortement concernés par l’importance de préserver l’environnement. Mais leur conscience écologique peine pourtant à se traduire par des actions concrètes, notamment lorsqu’il s’agit d’investir du temps et de l’argent. C’est ce que révèle une enquête Ifop réalisée par le fournisseur d’électricité verte Ilek.
Selon ce sondage dévoilé à l’occasion de la Semaine européenne du développement durable (du 18 septembre au 8 octobre), 25% des citoyens français placent leur confiance dans les pouvoirs publics pour lutter contre le réchauffement climatique, tandis que 37% estiment au contraire que c’est au niveau citoyen que les choses ont le plus de chance de bouger.
Une écrasante majorité de personnes interrogées (82%) déclarent se sentir concernées par l’enjeu de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais à y regarder de plus près, l’engagement pour cette cause semble encore marginal. En effet, seuls 20% des Français sondés mènent des actions de terrain, tandis que 16% affirment soutenir régulièrement des associations environnementales en faisant des dons financiers.
C’est d’ailleurs précisément quand on aborde la question du budget des Français que le bât blesse : prêts à s’engager écologiquement ils le sont en théorie, mais à condition que cela ne vienne pas interférer avec leur pouvoir d’achat.
Huit Français sur dix se disent notamment prêts à s’engager dans des actions qui nécessitent « peu de temps et peu d’argent », comme que le fait de trier ses déchets (88%) ou de privilégier l’économie circulaire (80%). Mais ce pourcentage tombe par exemple à 36% lorsqu’il s’agit d’acheter des produits Made in France (souvent plus coûteux).
La santé du portefeuille n’est pas l’unique cause de l’hésitation des Français à s’engager activement dans l’écologie. En effet, 26% estiment manquer de temps (dont 46% chez les 18-24 ans) ou se disent découragés par le caractère trop faible de ce type d’actions, en particulier les plus de 65 ans (31%).
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
(Crédits photo : sanjeri / IStock.com )