Lamborghini proposera des modèles hybrides, en premier lieu l’Urus
« L’hybridation est l’étape naturelle dans la croissance de notre marque (…) Déjà, l’Urus, dans sa deuxième motorisation, sera hybride et les nouveaux projets des super sportives seront nécessairement hybrides. Un des objectifs primordial est de maintenir l’équilibre entre les valeurs traditionnelles et la technologie du futur », a-t-il noté.
Concernant l’électrique, M. Domenicali a reconnu qu’il représentait « une tendance claire dans le monde automobile ».
« Nous avons lancé la voiture du troisième millénaire comme projet d’étude pour comprendre quels sont les champs de recherche sur lesquels travailler pour le futur. Mais pour notre marque, et dans le futur proche, l’hybridation est l’approche juste », a-t-il précisé.
Interrogé sur son entrée sur le segment haut de gamme des SUV (Sport Utility Vehicle), très porteur, avec l’Urus lancé lundi soir, M. Domenicali a souligné que ce marché représentait « pour Lamborghini une opportunité extraordinaire ».
« C’est le moment juste. Nous avons devant nous un défi très difficile mais très stimulant (…) Nous devons conquérir le marché », a souligné le patron de la marque au taureau, en notant que l’Urus conservait l’ADN de Lamborghini, connu pour ses super sportives, qui restent « très importantes ».
L’Urus permettra « une utilisation différente (des autres Lamborghini), dans la ville, sur les pistes, la glace, la neige, avec la famille, les amis », a-t-il expliqué.
« La voiture sera livrée (aux premiers clients) au début de l’été prochain. La chose extraordinaire est que nous avons déjà reçu en quelques heures une marée de demandes », a souligné M. Domenicali.
« Mais nous n’oublions pas le concept d’exclusivité (…) Nous devons trouver un équilibre entre l’augmentation importante de la production que nous aurons et le maintien de l’exclusivité, qui est fondamental pour notre marque » a-t-il ajouté, en soulignant qu’avec l’Urus Lamborghini devra être « équilibré dans les volumes par rapport à la demande ».
« En 2019, nous ferons plus que doubler les volumes par rapport à aujourd’hui. Lamborghini est une entreprise qui change et qui croît », a-t-il souligné.
Lamborghini avait écoulé 3.457 bolides l’an dernier.
Interrogé sur les futurs projets de la marque, comme par exemple l’éventuelle concrétisation de l’Estoque, une berline 4 portes présentée comme « concept car » en 2008, il a noté que pour le moment le groupe devait « gérer sa croissance ».
« Ensuite, mais pas avant 2024, nous pourrons faire une mise à jour, pour voir quel sera le quatrième modèle pour faire un nouveau pas de croissance. Nous avons tant de projets, dire lequel sera choisi est trop prématuré », a-t-il noté.
Enfin, interrogé sur une possible entrée de Lamborghini en Formule 1, il a répondu: « La réponse est très simple: c’est non. Nous devons rester concentrés sur les investissements prioritaires, afin que Lamborghni puisse croître. Nous regarderons les courses de F1 à la télévision! »
(Crédits photo : Automobili Lamborghini )