Fin septembre, 70% des salariés travaillaient sur site
(AFP) – Fin septembre, 70% des salariés travaillaient sur site, 12% étaient en télétravail et 3% en chômage partiel complet, selon une enquête publiée lundi par la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail.
L’enquête « Acemo » (activité et conditions d’emploi de la main-d’oeuvre pendant la crise sanitaire Covid-19) qui porte sur les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé montre que la part des salariés de retour sur site a augmenté par rapport à fin août (55%) du fait notamment du retour de congés de certains salariés.
Mais la part de salariés sur site fin septembre était aussi supérieure à celle de juin (63%) en raison d’une baisse de la part de salariés en télétravail (12% en septembre, en moyenne un jour donné au cours de la semaine de référence, contre 17% en juin) et des salariés en chômage partiel complet (3% en septembre contre 7% en juin).
La répartition du télétravail varie selon la taille des entreprises, avec notamment 18% de salariés en moyenne sur une semaine dans les entreprises de 500 salariés ou plus, et en fonction des secteurs avec par exemple 46% de salariés en télétravail dans l’information et la communication.
Depuis mi-octobre et au vu de la dégradation de la situation sanitaire, les entreprises sont invitées à définir un nombre minimal de jours de télétravail par semaine, via le protocole sanitaire, qui ne va pas jusqu’à donner un objectif hebdomadaire.
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a notamment préconisé « deux à trois jours de télétravail par semaine » dans les entreprises où cela est possible, pour « réduire un peu la pression collective ».
L’enquête de la Dares montre aussi que le chômage partiel, qui a concerné près de 9 millions de salariés en avril, est retombé à 1,1 million de salariés en septembre, après 1,3 million en août.
Elle indique également que 30% des salariés travaillent toujours dans une entreprise dont l’activité a diminué (après 32% en août et 71% en mai) avec une incertitude qui reste élevée, les entreprises qui ne savent pas dater le retour à la normale représentant 31% des salariés.
(Crédits photo : Halfpoint / Shutterstock )