Le vrai résultat des aides publiques au secteur automobile
Selon nos estimations, la prime à la casse, associée au bonus, a permis de vendre 345 000 voitures neuves supplémentaires en 2009 et nos prévisions pour 2010 s’établissent à 190 000 VN vendues en plus grâce au dispositif. Ces ventes génèrent des rentrées de TVA supplémentaires que l’on évalue à 1 milliard d’euros en 2009 et 600 millions d’euros pour 2010.
Au total, les systèmes bonus/malus et prime à la casse auront donc rapporté à l’Etat environ 400 millions d’euros d’ici la fin de l’année. Au-delà de l’impact financier positif, il faut rappeler que ces aides ont permis de soutenir la filière automobile dans son ensemble (constructeurs, distributeurs et équipementiers) durant une période particulièrement difficile. Cette filière qui, faut-il le rappeler, emploie un actif sur dix dans notre pays est l’un des piliers de notre économie. Par ailleurs, sujet dont on parle moins, le renouvellement du parc automobile permet également de remplacer les véhicules les plus anciens par des voitures neuves plus sûres car mieux équipées. L’impact sur la sécurité routière est un autre élément à mettre à l’actif de la prime. Dernier point, évident mais tellement important : le bonus écologique favorise la vente des véhicules les plus vertueux en matière d’émission de CO2 et la prime à la casse a fait disparaître de nos routes des véhicules anciens forcément parmi les plus polluants. Tout ceci fait qu’aujourd’hui sur le plan environnemental, notre parc automobile est l’un des meilleurs au monde.