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France: fin de la reproduction des orques et dauphins en captivité, 3 parcs touchés

02
oct
2020

(AFP) – A côté de la disparition des animaux sauvages des cirques ambulants, le gouvernement français a annoncé mardi l’interdiction de la reproduction et de l’introduction de nouveaux orques et dauphins, une décision qui concerne trois parcs d’attraction.

« L’intention du message de Mme (Barbara) Pompili (ministre de la Transition écologique), c’est la fin des delphinariums en France », a protesté auprès de l’AFP le directeur général de Marineland, Pascal Picot, jugeant en outre « dérisoire » l’enveloppe de huit millions d’euros annoncée pour aider les entreprises affectées.

« On estime que c’est injuste et injustifié parce que notre métier, c’est le bien-être animal, l’éducation, la recherche et la conservation, donc on ne comprend pas cette décision », a poursuivi le responsable du plus grand parc d’attraction marin d’Europe, basé à Antibes (sud-est).

Marineland abrite aujourd’hui 12 dauphins, dont deux nés cette année en captivité, et quatre orques. Il avait accueilli environ 800.000 visiteurs en 2019. Le parc emploie 160 personnes en contrat à durée indéterminée et 500 saisonniers et génère une centaine d’emplois indirects.

Deux autres parcs sont concernés: Planète Sauvage et le Parc Astérix.

Planète Sauvage, un vaste parc animalier situé près de Nantes (ouest) et qui présente aussi au public des dauphins dans sa « cité marine », a souligné dans un communiqué que sa priorité « a toujours été, reste et restera d’assurer le bien-être des animaux ».

Le parc s’est dit « favorable à l’évolution du cadre législatif encadrant l’activité des parcs zoologiques », tout en jugeant « indispensable de poursuivre (ses) travaux scientifiques et de continuer à sensibiliser le grand public sur les dangers qui menacent la faune marine ».

De son côté, le Parc Astérix a dit prendre acte des annonces. « Nous sommes ouverts à la discussion sur la problématique de la non-reproduction des dauphins, qui pose des tas de questions », a indiqué à l’AFP le directeur général du parc, Nicolas Kremer.

« L’objectif est clairement d’aller jusqu’à la fermeture au fur et à mesure que les animaux disparaissent, mais la durée de vie d’un dauphin peut être longue – notre animal le plus jeune a environ deux ans, le plus âgé 47 ans », a-t-il ajouté en rappelant qu’ils ne pouvaient « pas être relâchés dans la nature car ils ne savent ni se nourrir, ni se défendre ».

(Crédits photo : Loic VENANCE / AFP )

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