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La Monnaie de Paris lance une collection de pièces pour financer le patrimoine

25
mar
2019

(AFP) – Dagobert, D’Artagnan, Louis XIV ou encore « la France »: la Monnaie de Paris a lancé lundi une nouvelle collection de 23 pièces d’histoire dont la vente contribuera au financement de la restauration du patrimoine.

Pour chaque monnaie en argent achetée, un euro sera versé à la Fondation du patrimoine, contribuant ainsi au financement des projets de la Mission de Stéphane Bern.

Douze pièces ont été dévoilées lundi, dont neuf de 10 euros, deux de 50 et une de 200 euros.

L’animateur a collaboré avec la Monnaie de Paris pour sélectionner 23 monnaies anciennes au coeur du « Médaillier » qui rassemble près de 80.000 objets.

Sur douze étuis en carton, les pièces sont représentées accompagnées d’images des personnages ou évènements leur correspondant. Au verso, Stéphane Bern a rédigé des petits textes qui les racontent de manière vivante.

Elles peuvent être achetées à la Monnaie, dans les bureaux de poste et buralistes partenaires, sur les sites numismatiques et dans certaines maisons de la presse.

La collection commence avec « Dagobert » qui au VIIème siècle fait frapper son profil par l’orfèvre Eligius, le fameux bon Saint-Eloi. Elle se poursuit avec « Guillaume le conquérant »: cette pièce montre la puissance militaire des ducs de Normandie.

Le Moyen-Age est évoqué par une pièce à l’effigie de Philippe IV le Bel, à l’époque des sombres « Templiers ». La pièce « Guerre de cent ans » représente Jean II le Bon à cheval, sabre au clair.

Dans l’étui « D’Artagnan », c’est le Roi Soleil passant en revue des mouquetaires qui est figuré sur une monnaie. Un étui intitulé « Louis XIV » propose une autre pièce à l’effigie du roi bourbon, majestueux, perruqué et cravaté.

En 1791, une pièce est frappée avec la légende « Louis XVI, roi des Français » entourant le visage d’un roi sous surveillance. C’est par cette effigie très précise qu’il sera reconnu et arrêté à Sainte-Menehould alors qu’il tente de fuir vers Varenne.

Enfin, le nouvel empereur « Napoléon » pose jeune et puissant sur un franc germinal de 1803.

Les quatre dernières pièces sont consacrées à des symboles: la « Tour Eiffel », érigée pour l’exposition universelle de 1889, est représentée à côté d’une allégorie de Paris ornée d’une couronne.

Le « 14 juillet » 1790, fête consensuelle de « la Fédération des français », un an après la prise de la Bastille, inspire une pièce commandée alors par l’Assemble constituante.

En 1986, une médaille illustre la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » du 26 août 1789.

Le motif de la dernière pièce n’est autre que « la France »: c’est la nouvelle pièce de dix francs frappée en 1974 avec un design déjà abstrait qui change les codes.

(Crédits photo : ludovic MARIN / AFP )

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