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Pour faire des économies, mieux vaut réaliser son contrôle technique à Auch qu’à Nice

21
mai
2019

(Relaxnews) – Le prix moyen du contrôle technique automobile est en forte hausse depuis sa réforme (20 mai 2018) passant en moyenne de 69,08 à 77,62 euros, soit une progression de 12,36%, selon le comparateur de prix spécialisé Simplauto.com.

Cette année encore, la fourchette de prix du contrôle technique est très large puisqu’elle varie en moyenne de 67,09 euros en Moselle à 97,49 euros en Haute-Savoie, pour exactement la même prestation. Au niveau des grandes villes, Auch se distingue avec en moyenne un contrôle technique revenant à 64 euros tandis qu’à l’inverse c’est à Nice que sont pratiqués les prix les plus excessifs, de l’ordre de 95,90 euros.

Top 10 des départements les moins chers

1. Moselle, 67,09 euros
2. Ariège, 68,87 euros
3. Indre-et-Loire, 69,52 euros
4. Loire, 69,59 euros
5. Loiret, 69,64 euros
6. Martinique, 69,75 euros
7. Pas-de-Calais, 69,96 euros
8. Haute-Loire, 71,00 euros
9. Deux-Sèvres, 71,53 euros
10. Gers, 72,22 euros

Top 10 des départements les plus chers

1. Haute-Savoie, 97,49 euros
2. Corse, 92,45 euros
3. Alpes-de-Haute-Provence, 89,85 euros
4. La Réunion, 88,54 euros
5. Alpes-Maritimes, 88,49 euros
6. Savoie, 87,87 euros
7. Paris, 87,29 euros
8. Hautes-Alpes, 86,14 euros
9. Aube, 85,27 euros
10. Ain, 85,11 euros

A noter que la modification du contrôle technique a entraîné une hausse notable du nombre de contre-visites, celles-ci passant de 19,24% à 25,35% après la réforme.

Désormais, le contrôle technique s’avère beaucoup plus exigeant, avec désormais trois niveaux de défaillance : mineures (à réparer si possible), majeures (réparations soumises à une contre-visite) et critiques (le véhicule n’est alors autorisé à rouler que jusqu’à son point de réparation, obligatoire, le jour même). Parmi ces défaillances critiques figurent les pneus lisses à changer en urgence, les fuites au niveau du freinage ou encore l’absence d’un rétroviseur. Si la réparation n’est pas effectuée dans les 24 heures, le véhicule ne sera pas habilité à rouler. Une contre-visite de vérification devra être effectuée dans les deux mois suivant le contrôle technique concernant les défauts majeurs, qui nécessitent eux aussi une réparation. Dans ce cas, seuls les points qui ont motivé la contre-visite seront revérifiés.

Cette étude a été réalisée par Simplauto.com grâce à un travail de relevé de tarifs réalisé avant et après la réforme de mai 2018 dans plus de 3.600 centres de contrôle, soit un échantillon de 57% du parc total français. Elle porte exclusivement sur la visite technique périodique réglementaire, le fameux « contrôle technique », et les prix retenus ne prennent en compte aucune réduction.

(Crédits photo : irman / IStock.com )


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