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Succès mitigé pour les commerçants britanniques à Noël

09
jan
2018

(AFP) – Les commerçants britanniques ont réalisé des affaires mitigées lors de la période cruciale de Noël, avec de bonnes ventes alimentaires mais des difficultés à écouler d’autres produits sur fond d’inflation accélérée, d’après une étude sectorielle publiée mardi.

En décembre, les ventes totales ont augmenté de 1,4% sur un an, soit un peu moins vite que lors de la même période de l’année précédente, a annoncé la British Retail Consortium (BRC), une association qui regroupe 70% des entreprises du secteur de la distribution en terme de chiffre d’affaires au Royaume-Uni.

« Il y a eu du bon et du moins bon pendant la période de Noël cette année. La croissance des dépenses a peu ou prou suivi le rythme modeste du reste de l’année. La différence entre les ventes dans le secteur alimentaire et le non-alimentaire n’a toutefois jamais été aussi marquée », a expliqué le directrice générale de la BRC, Helen Dickinson, dans un communiqué. 

Lors des trois derniers mois de l’année, sur un an, les ventes alimentaires ont grimpé de 4,2% tandis que celles des produits non-alimentaires ont baissé de 1,4%, leur pire performance depuis mars 2009.

« Avec une inflation supérieure à la croissance des salaires, les consommateurs voient une part plus importante de leur pouvoir d’achat absorbée par les produits de première nécessité, dont l’alimentation, ce qui leur a laissé moins de marges financières pour leurs cadeaux de Noël », a précisé Mme Dickinson. 

L’inflation a atteint 3,1% en novembre sur un an, d’après les derniers chiffres officiels disponibles, dopée par la dégringolade de la livre sterling consécutive à la décision de Britanniques de quitter l’Union européenne. Cette dépréciation renchérit les importations britanniques et donc les prix en magasins. 

La consommation des ménages a eu tendance à s’affaiblir en 2017, pesant sur la croissance du pays qui pourrait se limiter à 1,5% d’après l’organisme public OBR, après 1,9% en 2016 et 2,3% en 2015.

En pleines négociations sur le Brexit, l’activité pourrait évoluer peu ou prou au même rythme en 2018, d’après l’OBR.

(Crédits photo : Daniel LEAL-OLIVAS / AFP )


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