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Partie 3 - Une union qui se réinvente

Un soutien étatique bienvenu

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Des aides qui doivent profiter aux plus faibles revenus

Ce dernier résultat, qui voit les collectivités et les administrations sommées d’être actives, illustre le souhait que les États participent activement au ré‑enchantement automobile et à sa revalorisation.

C’est notamment vrai dans le soutien qu’ils se doivent d’apporter aux ménages aux plus faibles revenus, à travers les aides gouvernementales. 3 personnes sur 4 y sont favorables avec, peu ou prou, encore les mêmes nations pour affirmer ce point de vue, pays méditerranéens et émergents (Fig. 42). Le taux des « très favorables » dépassent ainsi les 50 % en Turquie où les automobilistes sont encore sous le charme des aides accordées en 2019.

Très logiquement, les ménages aux plus faibles revenus se montrent les plus enclins à juger cette mesure positive.

 

Fig. 42 :

Priorité à l’économie, à l’environnement et au localisme

Plus largement, alors que la crise sanitaire atteint profondément le secteur automobile, le principe d’aides et d’actions fortes n’est pas remis en cause, bien au contraire. Mais il est attendu qu’il se noue entre les États et les constructeurs une sorte de pacte qui verra le soutien des premiers lié au respect de certaines conditions par les seconds.

Au premier rang de celles-ci figure le maintien intégral des emplois. 84 % des personnes le souhaitent (Fig. 43). La confirmation qu’elles sont pleinement conscientes de l’importance économique et sociale de l’automobile. Le deuxième résultat de ce classement conforte ce prisme. L’engagement des marques à ne pas augmenter leurs tarifs recueille 81 % d’opinions favorables.

Le respect de l’environnement n’est pas pour autant oublié. Toujours 81 % des personnes interrogées entendent qu’il fasse partie des conditions d’attribution d’aides.

Le nationalisme industriel est également de mise, avec le tropisme de relocalisation revenu sur le devant de la scène en temps de COVID-19. 73 % souhaitent que la production entière ou partielle des véhicules soit faite dans le pays d’origine. 71 % invitent à la relocalisation de certaines productions.

Sur toutes ces questions, la France enregistre les plus hauts scores. Et même aux États-Unis, pays moins colbertiste et plus libéral, ils sont également très élevés.

 

Fig. 43 :

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