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Partie 2 - Une relation dont on ne peut se passer

Une valeur refuge

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Si les seules valeurs d’usage et économique pourraient justifier la difficulté à se passer de l’automobile, la crise sanitaire en a souligné d’autres qui renforcent cette impression. Dans l’étude « Ma voiture bien-aimée » de 2017, 9 personnes sur 10 associaient l’automobile à la liberté. Quatre ans plus tard, elles sont aussi nombreuses à le penser. 47 % estiment même que la crise sanitaire est venue renforcer cette liberté incomparable offerte par la voiture (Fig. 29).

 

Fig. 29 :

 

Valeur liberté donc, mais aussi valeur refuge. 76 % affirment en effet qu’à l’intérieur de leur véhicule, ils se sentent protégés de l’extérieur. Et là encore, ce sentiment s’est affermi durant la crise dans 46 % des cas.

Au duo habituel formé par la Chine et la Turquie se joignent la Pologne, le Brésil et aussi la France pour porter haut ces valeurs de liberté et de protection (Fig. 30). Les Pays-Bas se placent en retrait des autres nations pour minorer la valeur refuge, signe supplémentaire de la moindre importance automobile dans le quotidien des Néerlandais.

 

Fig. 30 :

Sous-Partie 7
Un secteur économique qui a du poids
« L’attachement » à l’automobile prend une tonalité encore plus pragmatique, voire essentielle, si l’on considère le poids économique du secteur dans presque tous les pays de l’Observato
Sous-Partie 9
Un usage complémentaire
Chahutée mais irremplaçable. Critiquée mais indispensable. Blacklistée mais indémodable. Entre l’automobile et les automobilistes, c’est un « Je t’aime, moi non plus » qui se joue en perm

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