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Baisse spectaculaire des ventes début novembre, même avec le "click & collect"

18
nov
2020

(AFP) – Malgré les achats en ligne, le commerce spécialisé a vu son chiffre d’affaires s’effondrer de 80% depuis le nouveau confinement le 30 octobre, selon deux fédérations qui ont exhorté les autorités à rouvrir dès le 27 novembre, « un impératif ».

« La situation est à ce jour particulièrement préoccupante pour le secteur », avec « 60.000 magasins représentés par l’Alliance du commerce et le Procos » fermés « et au moins 290.000 collaborateurs » en chômage partiel, ont affirmé dans un communiqué ces deux entités revendiquant rassembler « 80.000 magasins de commerces spécialisés ».

« Malgré un fort développement des achats en ligne, le secteur constate une baisse de 80% de de son chiffre d’affaires depuis le 30 octobre », une situation qui « met en risque à la fois les TPE mais également les PME, ETI et grandes entreprises du commerce spécialisé qui représentent plus de 60% de l’activité et des emplois du commerce non-alimentaire dans les territoires ».

Dans le détail, les enseignes de l’équipement de la personne ont réalisé 2% de leur chiffre d’affaires 2019 entre le 1er et le 15 novembre, selon les chiffres de Procos et de l’Alliance du Commerce. L’activité réalisée est de 11% pour l’équipement de la maison, 21% pour le secteur de la beauté, et seulement 54% pour les commerces alimentaires, qui ne sont pourtant pas frappés de fermeture administrative, selon la même source.

L’Alliance du commerce « rassemble les grands magasins, les magasins populaires, les enseignes de l’habillement et de la chaussure », soit 27.000 magasins partout en France et 180.000 salariés. Procos, qui « accompagne les enseignes du commerce spécialisé dans la gestion et le développement de leur réseau », le fait auprès de 60.000 magasins.

Arguant que les enseignes « restent fragiles » même en cas de réouverture dès le 27 novembre, ils plaident en outre pour « la mise en place d’aidées adaptées aux PME, ETI et grandes enseignes », notamment « un dispositif de subvention des pertes d’exploitation » ou « un dispositif de financement des stocks garanti par l’État ».

(Crédits photo : Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP )


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