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Une Fête de la science très « nature », pour se projeter dans le futur

01
oct
2020

(AFP) – Les temples de la science vont s’entrouvrir vendredi pour la 29e édition de la Fête de la science, dont la thématique, « Planète nature », interroge sur l’interaction entre l’Homme et la Terre, et propose des solutions pour se projeter dans l’avenir.

Visites de laboratoires, de musées, conférences, ballades thématiques…: environ 4.000 événements grand public sont programmés à travers toute la France, dont certains vont devoir basculer en numérique en raison de la crise sanitaire.

L’an dernier, la Fête de la science avait accueilli 1,2 million de visiteurs.

Le thème de 2020, « Planète nature », parle de la place qu’occupent les hommes sur la Terre, et de leur impact sur l’environnement: interdépendance de la santé humaine, animale et environnementale, changement climatique, effondrement de la biodiversité… Et montre comment la science peut apporter des solutions, ou aider à adopter de nouveaux comportements pour pouvoir se projeter dans l’avenir.

A Paris, l’Hôtel Vendôme fera découvrir ses collections minéralogiques, en évoquant leur lien avec la santé. Des chercheurs partageront leurs travaux sur la génétique des arbres forestiers à Orléans. En Martinique, rendez-vous est donné sur la plage du Diamant, pour une observation nocturne des pontes de tortues marines…

« Je compare la Terre à un organisme vivant, avec un coeur (de la lave), des poils à sa surface (les forêts)… qui communique avec nous, à travers les tremblements de terre par exemple », commente l’écrivain Bernard Werber, parrain de l’édition 2020.

« On a donc intérêt à rester amis avec elle si on veut rester pensionnaires », poursuit l’auteur de science fiction, interrogé par l’AFP.

« L’écologie devrait être présentée comme un choix: à quoi sommes-nous prêts à renoncer dans le présent pour inscrire notre espèce dans le futur ? », estime Bernard Werber, dont le dernier roman, « La planète des chats », imagine les chats prenant le pouvoir sur une humanité à bout de souffle.

Cet ex-journaliste scientifique souhaite servir de « passerelle entre les blouses blanches et les gens qui ne s’intéressent a priori pas à la science ».

Et apporter son regard d’auteur de romans d’anticipation, « dans la tradition de Jules Verne », qui consiste à « se tenir au courant des connaissances et technologies du présent, en les mettant en scène dans le futur pour donner envie aux gens d’investir dedans, par le biais de l’imaginaire ».

(Crédits photo : Courtesy of Fête de la science )

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