Les jeunes mobilisés pour les mobilités
UNE MOBILITÉ PLURIELLE
L’auto n’est pourtant pas tout. Pour les jeunes, il n’existe pas une, mais des façons de se déplacer.
En premier lieu, le vélo s’est imposé auprès de 7 Jeunes sur 10 (Fig. 11).
Un succès indépendant du lieu où l’on habite, les habitants d’agglomérations de toutes tailles s’y adonnant dans un même élan. Avoir des enfants incite davantage à la pratique de la bicyclette. Le développement du vélo électrique, utilisé pour emmener ses enfants à l’école, surtout en ville, n’y est sans doute pas étranger.
Géographiquement, les Pays-Bas, nation-reine revendiquée du vélo, et de façon plus surprenante la Pologne, s’imposent comme les deux pays les plus pro-deux roues. Du côté des réfractaires, on compte le Portugal, les États-Unis et le Royaume-Uni. Une question de climat ?
Le covoiturage occupe la deuxième place du classement des mobilités alternatives avec un score supérieur à 50 % chez les jeunes, deux fois plus important que celui des séniors. Si l’on compare avec les résultats enregistrés en 2011, il s’agit là d’un résultat particulièrement spectaculaire puisque seulement 30 % des jeunes déclaraient s’y adonner à l’époque. Les Japonais et les Italiens sont les plus nombreux, et de loin, à ne pas y goûter. Les Chinois et les Turcs sont une fois encore les plus assidus en la matière.
Soulignons que la location séduit dans des proportions très proches, qu’il s’agisse de celle d’une voiture ou d’un vélo, avec plus ou moins 1 jeune sur 3 à y souscrire.
POUR LES SANS-VOITURE, DES DÉPLACEMENTS QUAND MÊME EN VOITURE
Ne pas posséder de voiture n’exclurait pas cependant de délaisser totalement l’automobile. Une fois encore, les jeunes s’orienteraient vers le covoiturage pour pallier ce manque. C’est le seul item, avec l’autopartage, pour lequel la différence entre cette génération et celle des séniors est aussi marquée (Fig. 12).
La location, plus ancienne dans sa pratique, et la sousÂcription d’un abonnement recueilleraient des intentions convergentes pour environ 1 jeune ou sénior sur 2.
LA MARCHE MARQUE (UN PEU) LE PAS CHEZ LES JEUNES
Au quotidien, en-dehors de la conduite, les jeunes choisissent d’emprunter les transports en commun, naturellement surtout s’ils habitent en ville. De leur côté, sans doute dans l’optique de se maintenir en forme, les séniors privilégieront la marche à pied, sans pour autant que les jeunes dédaignent cette très saine activité (Fig. 13).
Les chiffres clés :
- 85 % des jeunes passent le permis avant 25 ans
- 1 sur 2 achète sa voiture d’occasion
- 7 sur 10 prennent plaisir à conduire
- 1 sur 2 constate une amélioration de l’image de l’automobile ces 5 dernières années
- 4 % des jeunes qui n’ont pas de voiture, considèrent que c’est un moyen de transport trop polluant
- 1 sur 2 ne peuvent pas envisager une vie sans voiture