La voiture en mode positif
CONDUIRE, C’EST UN PLAISIR
La dimension utilitariste de la voiture n’efface pas le plaisir de la conduire, bien au contraire. 7 jeunes sur 10 l’affirment alors qu’ils sont seulement à peine 2 sur 10 pour dire que c’est une corvée (Fig. 8). Un plaisir qui dure dans le temps, puisque qu’en 2011, 8 jeunes sur 10 affirmaient adorer conduire. Chinois et Turcs s’imposent comme les plus extatiques, tout le contraire des Japonais qui boudent leur plaisir. Les hommes, les habitants des grandes villes, les couples avec enfants et les conducteurs de voitures électriques se rejoignent autour de cette passion automobile.
UNE IMAGE DE LA VOITURE QUI S’AMÉLIORE
La voiture est donc source de plaisir, mais est également porteuse d’une image positive. Résultat parmi les plus surprenants de cette étude, eu égard au cliché accolé au couple voiture-jeunesse, 1 personne sur 2 âgée de moins de 30 ans estime que l’image qu’elle a de l’automobile s’est améliorée ces cinq dernières années. Seulement 14 % constatent sa détérioration. Le contraste est saisissant avec les opinions exprimées par les séniors, ceux-ci plaidant pour une image stable pour la moitié d’entre eux (Fig. 9). Autre constat en apparence surprenant, cette amélioration de l’image est davantage ressentie en ville qu’à la campagne, sans doute en raison du poids grandissant des véhicules électriques et hybrides et des contraintes liées à la circulation. Au plan géographique, une fois encore Chinois et Turcs s’enthousiasment, tandis que les Français font partie des plus réservés.
UNE VIE SANS VOITURE INIMAGINABLE
Alors, vivre sa vie sans voiture ? Pas vraiment possible pour les jeunes. 6 sur 10 se sentent incapables de l’envisager. Notons que ce résultat est significativement en baisse comparé à celui enregistré en 2011. Mais il est légèrement inférieur aux opinions exprimées par les séniors (Fig. 10).
Français et Américains se montrent les plus allergiques à cette idée. Paradoxalement, Chinois et Turcs, et aussi Polonais, y sont assez sensibles.
Plus logiquement, cette perspective d’une vie sans voiture séduit davantage les urbains que les ruraux.