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Les chats toujours plus nombreux dans les foyers français et « pucés »

07
mar
2019

(AFP) – Les chats sont toujours plus nombreux dans les foyers français révèle jeudi la société qui gère le Fichier national d’identification des animaux carnivores domestiques (I-Cad), qui a enregistré 699.198 nouveaux petits félins portant des puces ou des tatouages en 2018, soit 7,61% de plus qu’il y a un an.

« On sait que les chats, identifiés ou non, sont de plus en plus nombreux dans les foyers français et préférés aux chiens, en milieu urbain », commente à l’AFP Chloée de la Simone, responsable de la communication pour l’I-Cad.

« Le public parisien et urbain est plus averti de la législation qui oblige l’identification d’un animal de compagnie et plus en phase avec le parcours médical de son animal », ajoute-t-elle.

« Leurs maîtres sont chaque année plus nombreux à les identifier. Depuis 5 ans, on note une augmentation de plus de 43% de chats pucés ou tatoués », dit-elle. C’est à Paris que les identifications de chats ont été le plus pratiquées en 2018, soit 41.076 bêtes.

Et les chats ont de plus en plus de « puces ». L’utilisation de la puce électronique comme moyen d’identification des animaux a augmenté de 4,87% par rapport à 2017 au détriment du tatouage.

Parmi les facteurs qui jouent en sa défaveur, « le tatouage a tendance à s’altérer et à se modifier. Il est aussi considéré comme une souffrance par les professionnels animaliers. De plus, pour voyager à l’étranger, seule la puce électronique -de la taille d’un grain de riz, placée sous la peau et indolore- est valable », explique Chloée de la Simone.

Selon l’I-Cad, aujourd’hui la population des chats en France avoisine les 13 millions, alors que dans ses fichiers elle ne totalise que 7.114.417 greffiers. « Un chat sur deux n’est toujours pas identifié », regrette-t-elle.

Obligatoire en France, l’identification des animaux de compagnie poursuit cependant sa progression chez les particuliers et les professionnels. Le nombre total d’identifications pratiquées en France a progressé de 3,07% avec 1.448.232 identifications de chats, chiens et furets en 2018.

Enfin, la problématique majeure de l’identification des animaux « c’est la nécessité de mettre à jour les coordonnées du propriétaire, notamment en cas de perte de l’animal », alerte l’I-Cad.

En 2018, près de 52.000 chats ont été déclarés perdus et près de 45.000 chiens déclarés entrés en fourrières. « Seule l’identification peut permettre aux propriétaires de retrouver ou de récupérer leurs animaux dans ce type de situations », a conclu Chloée de la Simone.

(Crédits photo : chabybucko / Istock.com )

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