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Partie 3 - Le véhicule électrique, oui, mais à quel prix ?

L’automobile, motif d’exclusion ?

8 min reading time

Economy, stupid. Cette sentence devenue culte avait été écrite en 1992 par James Carville, conseiller du futur président Bill Clinton, sur un panneau, au siège de campagne à Little Rock. Au vu des résultats de cette étude, elle semble plus que jamais d’actualité. La voiture coûte cher à l’achat, elle coûte cher à l’usage, et ce coût devient excluant pour les automobilistes, faisant craindre à nombre d’entre eux de rester sur le bord de la route. Certes le développement assuré et contraint des véhicules électriques laisse augurer des jours meilleurs, mais attention aux constructeurs de ne pas être stupid en oubliant d’écouter ce que disent leurs clients au sujet du coût.

Des automobilistes pessimistes au sujet du futur

La crainte d’un avenir sans voiture

Si la voiture est une source de contraintes au présent, elle constitue un motif d’inquiétude future selon les témoignages recueillis à l’occasion de cet Observatoire Cetelem 2023. 6 personnes interrogées sur 10 affirment qu’elles craignent ne plus avoir les moyens de posséder un véhicule à l’avenir (Fig 47). Nous avons vu les Turcs moroses au quotidien, ils le sont tout autant quand ils se projettent dans le futur. 85 % partagent cette peur de devoir se passer de voiture. Mexicains, Portugais, Brésiliens et Africains du Sud se montrent également pessimistes. Les Pays-Bas sont le seul pays où cette opinion ne trouve pas de majorité (49 %). L’Italie et la Chine enregistrent des scores similaires.

La jeunesse devient un facteur sensiblement aggravant au sujet de cette vie potentiellement sans voiture, avec un écart de 10 points entre les -35 ans et les +35 ans (67 % vs 57 %). Quelques nations se distinguent avec des +35 ans plus pessimistes que leurs cadets. La Turquie toujours et encore, avec 92 % des +35 ans qui craignent de ne plus posséder de voiture, mais aussi la Chine, l’Afrique du Sud, la Pologne et le Portugal. 

Fig 47 – Crainte de perte d’accès financier à la voiture

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Montre la proportion de répondants craignant un jour de ne plus pouvoir financièrement posséder une voiture, par pays. L’infographie indique la part des répondants, parmi ceux possédant une voiture, qui déclarent craindre un jour de ne plus avoir les moyens financiers d’en posséder une. Les moyennes sont : Europe : 61 % Moyenne 18 pays : 63 % Données par pays : Allemagne : 61 % Autriche : 55 % Belgique : 60 % Espagne : 69 % France : 59 % Italie : 50 % Norvège : 59 % Pays-Bas : 49 % Pologne : 69 % Portugal : 71 % Royaume-Uni : 65 % Turquie : 85 % Afrique du Sud : 70 % Japon : 57 % Chine : 55 % États-Unis : 57 % Mexique : 74 % Brésil : 71 % Globalement, la crainte est majoritaire dans la quasi-totalité des pays, avec des niveaux particulièrement élevés en Turquie, au Mexique et au Portugal. Source : Observatoire Cetelem de l’Automobile 2023.

C’était plus facile avant

Invités cette fois à se tourner vers le passé, les automobilistes font preuve d’une certaine nostalgie et envient leurs parents. Ils sont plus nombreux à penser qu’il est plus difficile aujourd’hui de posséder que par le passé (42 % vs 32 %). On trouve principalement les Turcs, les Africains du Sud et les Italiens pour regretter ce temps béni. À l’inverse, néo-convertis à l’automobile, les Chinois sont résolument positifs pour le présent. C’est le seul pays où une très large majorité estime que posséder une automobile est désormais plus aisé (Fig 48).

Fig 48 – Perception du coût de possession automobile

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Indique si posséder une voiture est perçu comme plus facile, identique ou plus difficile qu’à la génération des parents selon plusieurs pays. L’infographie présente, pour plusieurs pays, la part des répondants jugeant qu’il est financièrement plus facile, identique ou plus difficile pour eux de posséder une voiture par rapport à leurs parents au même âge. Les moyennes sont (ordre – plus difficile, identique, plus facile) : Europe : 42 %, 29 %, 29 % Moyenne 18 pays : 42 %, 26 %, 32 % Données par pays (ordre – plus difficile, identique, plus facile) : Allemagne : 35 %, 30 %, 35 % Autriche : 44 %, 27 %, 29 % Belgique : 50 %, 32 %, 18 % Espagne : 47 %, 26 %, 27 % France : 46 %, 29 %, 25 % Italie : 52 %, 26 %, 22 % Norvège : 37 %, 34 %, 29 % Pays-Bas : 31 %, 36 %, 33 % Pologne : 35 %, 30 %, 35 % Portugal : 39 %, 17 %, 37 % Royaume-Uni : 46 %, 32 %, 29 % Turquie : 56 %, 6 %, 38 % Afrique du Sud : 54 %, 18 %, 28 % Japon : 31 %, 41 %, 28 % Chine : 14 %, 66 %, 20 % États-Unis : 42 %, 29 %, 29 % Mexique : 44 %, 22 %, 34 % Brésil : 40 %, 16 %, 44 % La tendance générale montre une forte prégnance du sentiment de difficulté accrue dans la majorité des pays, exception faite de la Chine qui se distingue par une majorité déclarant une situation similaire à celle de leurs parents. Source : Observatoire Cetelem de l’Automobile 2023.

Effet d’âge

Certains chiffres montrent que le « vieillissement » automobile se traduit déjà dans les chiffres. En France, l’âge moyen des acheteurs de véhicules neufs était de 44 ans en 1990 pour 55 ans aujourd’hui. À titre comparatif, il est de 53 ans en moyenne pour l’Europe, 52 ans en Allemagne et 46 ans en Espagne. Un vieillissement qui repose notamment sur la moindre nécessité pour une jeunesse urbaine de posséder une voiture pour un usage quotidien.

La voiture, c’est dépassé

Certains signes laissent à penser que l’anticipation d’un quotidien sans voiture a déjà commencé. Près de 4 personnes sur 10 ne possédant pas de voiture aujourd’hui étaient propriétaires d’un véhicule dans le passé (Fig 49). Cet « abandon » est davantage marqué dans les pays européens et occidentaux. Il concerne même la majorité d’entre eux aux États-Unis, en Espagne, en Autriche, en Espagne et en Italie. À l’inverse, un très faible pourcentage des Chinois et des Africains du Sud sont dans cette situation. Soulignons aussi que la segmentation monde rural/monde urbain n’est pas aussi tranchée que sur d’autres sujets. Dans 7 pays, on rencontre plus d’ex-automobilistes ruraux qu’urbains pour ne plus posséder de voiture aujourd’hui.

Fig 49 – Part de personnes ayant déjà possédé une voiture

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Indique, pour des personnes n’ayant pas de voiture, la part déclarant en avoir déjà possédé une, selon chaque pays. L’infographie présente, parmi les répondants ne possédant pas de voiture, la proportion ayant déjà possédé un véhicule par le passé. Les moyennes sont : Europe : 42 % Moyenne 18 pays : 38 % Données par pays : Allemagne : 43 % Autriche : 52 % Belgique : 50 % Espagne : 56 % France : 33 % Italie : 51 % Norvège : 47 % Pays-Bas : 29 % Pologne : 41 % Portugal : 39 % Royaume-Uni : 33 % Turquie : 44 % Afrique du Sud : 12 % Japon : 43 % Chine : 7 % États-Unis : 55 % Mexique : 50 % Brésil : 36 % Les écarts sont importants selon les pays, avec un taux particulièrement faible en Chine et en Afrique du Sud, et plus élevé en Espagne et aux États-Unis. Source : Observatoire Cetelem de l’Automobile 2023.

Des difficultés personnelles à venir

Lorsqu’ils se projettent dans un monde potentiellement sans voiture, les automobilistes pensent d’abord aux difficultés qui les toucheront à titre personnel avant d’autres considérations plus globales. La difficulté à se déplacer comme ils le souhaiteraient s’impose à leur esprit en premier (Fig 50). Cet item arrive en tête de liste dans 15 pays de cette étude. Déplacements difficiles, donc, mais aussi déplacements pénibles, la deuxième conséquence d’un monde sans voiture pour les automobilistes de 15 pays. Soulignons que ces deux critères occupent soit la première, soit la deuxième place du classement dans tous les pays de l’étude. 

Ensuite, les personnes interrogées sont plus partagées mais évoquent des conséquences plus positives. Celles sur leur budget qui serait allégé avec des dépenses moindres. Puis celles sur l’environnement, moins de voitures en circulation impliquant moins de rejets nocifs. 

Ruraux et urbains envisagent ces conséquences dans un ordre quasi identique, avec cependant la difficulté de se déplacer plus soulignée dans le monde rural (17 pays sur 18).

Fig 50 – Premières pensées en cas de perte de véhicule

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Synthétise les raisons évoquées en premier si les répondants ne pouvaient plus disposer d’une voiture, avec leurs pourcentages. L’infographie présente ce à quoi les personnes possédant une voiture penseraient en premier si elles ne pouvaient plus en disposer. Données affichées : – Gain de sécurité, moins de risques sur la route : 12 % – Sentiment de déclassement social : 15 % – Conséquences positives pour l’environnement : 20 % – Stress évité en ne conduisant plus : 14 % – Difficultés pour se déplacer comme souhaité : 58 % – Conséquences positives pour le budget : 23 % – Pénibilité accrue des déplacements (trajets plus longs, moins confortables) : 47 % L’enseignement principal est que les difficultés de mobilité et la dégradation du confort de déplacement dominent largement les préoccupations, tandis que les aspects positifs sont cités par des parts plus réduites. Source : Observatoire Cetelem de l’Automobile 2023.

Le prix, le plafond de verre automobile

Pas de voiture parce que trop chère

Pas besoin de chercher bien loin les raisons justifiant qu’on ne possède pas de voiture. Elles sont financières, évidemment. Pour 6 personnes sur 10 qui n’ont pas de voiture, le coût trop élevé d’un véhicule, à l’achat comme à l’usage, explique de devoir s’en passer (Fig 51). Partout cet item l’emporte sur toute autre considération. Cette raison est un peu plus importante pour les urbains que pour les ruraux, les frais liés au parking et au stationnement intervenant dans des proportions certainement plus fortes (ex : en 2019, un mois de stationnement dans un parking coûtait 328 € aux Pays-Bas, 255 € au Royaume-Uni et 157 € en France*). En matière générationnelle, ce coût pèse davantage sur les -35 ans. 

Deuxième raison pour se passer de voiture, le réseau de transports en commun mis à disposition (23 %). À ce sujet, les urbains se montrent volontiers plus affirmatifs. L’examen géographique fait apparaître des Japonais particulièrement satisfaits (51 %), plaçant même cet item comme première raison de ne pas posséder de véhicule. Tout l’inverse des Brésiliens qui en font très peu cas (9 %).

Une personne sur 5 déclare ensuite ne pas avoir l’utilité d’une automobile, particulièrement les +35 ans. L’incapacité de conduire recueille 15 % des suffrages. Les considérations environnementales ont très peu d’écho. Seulement 8 % des personnes interrogées les invoquent.

* Source : Parkopedia.

Fig 51 – Raisons de non-possession d’une voiture

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Liste les principales raisons évoquées par des personnes ayant déjà eu une voiture mais n’en possédant plus. L’infographie présente les raisons évoquées par des répondants n’ayant plus de voiture mais en ayant déjà possédé une. Données affichées : – Manque de moyens financiers pour en posséder une : 38 % – Réseau de transport en commun jugé suffisant : 23 % – Coût d’usage jugé trop important : 22 % – Coût d’achat jugé trop important : 21 % – Absence d’utilité : 20 % – Incapacité à conduire ou retrait de permis : 15 % – Autres raisons : 9 % – Impact négatif de la voiture sur l’environnement : 8 % – Location d’une voiture lorsque nécessaire : 6 % – Emprunt d’une voiture à un proche : 6 % – Recours au covoiturage ou à l’autopartage lorsque nécessaire : 4 % L’ensemble montre que la contrainte financière est le premier facteur, suivie par l’existence d’alternatives jugées suffisantes ou par des coûts jugés excessifs. Source : Observatoire Cetelem de l’Automobile 2023.

Ça freine pour passer au neuf

Pour le passage de l’occasion au neuf, même cause, même effet, dans des proportions encore plus importantes. 84 % des personnes interrogées refusent en effet d’acquérir un véhicule neuf en raison de son coût (Fig 52). Les lointains cousins Brésiliens et Portugais s’accordent dans leur quasi-totalité à le déclarer, tout comme les Mexicains. Seuls les Américains, avec un score de 72 %, témoignent en relativement moins grand nombre de ce blocage financier. La France se situe quant à elle 4 points en-dessous de la moyenne.

Fig 52 – Renoncement à l’achat d’un véhicule neuf

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Indique, par pays, la part ayant renoncé à acheter un véhicule neuf en raison d’un coût jugé trop important. L’infographie montre, pour les répondants ayant acheté une voiture d’occasion, la part déclarant avoir renoncé à l’acquisition d’un véhicule neuf car jugé trop coûteux. Les moyennes sont : Europe : 83 % Moyenne 18 pays : 84 % Données par pays : Allemagne : 78 % Autriche : 79 % Belgique : 82 % Espagne : 85 % France : 80 % Italie : 88 % Norvège : 78 % Pays-Bas : 82 % Pologne : 86 % Portugal : 93 % Royaume-Uni : 83 % Turquie : 89 % Afrique du Sud : 87 % Japon : 81 % Chine : [résultats non significatifs, volume faible] États-Unis : 72 % Mexique : 92 % Brésil : 95 % Dans la quasi-totalité des pays, une majorité très nette déclare avoir renoncé à un achat neuf pour des raisons financières. Source : Observatoire Cetelem de l’Automobile 2023.

Réduire la voilure en matière de voiture

Mais il existe une solution encore plus drastique pour ne pas se trouver confronté à une problématique financière. Tout simplement et radicalement réduire le nombre de véhicules au sein du foyer. 1 personne sur 2 a pris cette mesure ou est décidée à la prendre prochainement (Fig 53). Aux côtés du « classique » quatuor Turquie/Afrique du Sud/Mexique/Brésil, la Chine marque aussi une nette orientation pour ce choix. À l’inverse, le Japon et les Pays-Bas optent pour un franc statu quo. L’ensemble des pays européens fait preuve d’une inclination du même ordre.

Fig 53 – Réduction du nombre de véhicules du foyer

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Présente, par pays, si les répondants ont réduit le nombre de véhicules pour limiter leur budget automobile. L’infographie présente, pour chaque pays, la part des répondants ayant déjà réduit le nombre de véhicules dans leur foyer, ceux envisageant de le faire et ceux ne comptant pas le faire. Les segments indiquent : oui, non mais envisage de le faire, non et ne le fera probablement pas. Moyennes : Europe : 23 % oui, 24 % envisage, 53 % non Moyenne 18 pays : 26 % oui, 24 % envisage, 50 % non Données par pays (oui / envisage / non) : Allemagne : 23 / 24 / 53 Autriche : 18 / 25 / 57 Belgique : 21 / 19 / 60 Espagne : 22 / 30 / 48 France : 24 / 20 / 56 Italie : 25 / 28 / 47 Norvège : 27 / 23 / 50 Pays-Bas : 17 / 21 / 62 Pologne : 24 / 30 / 46 Portugal : 28 / 22 / 50 Royaume-Uni : 23 / 22 / 55 Turquie : 32 / 28 / 40 Afrique du Sud : 31 / 30 / 39 Japon : 14 / 19 / 67 Chine : 31 / 29 / 40 États-Unis : 24 / 25 / 51 Mexique : 35 / 22 / 43 Brésil : 45 / 19 / 36 Les pays présentent des comportements contrastés, certains montrant une réduction significative, d’autres peu d’évolution. Source : Observatoire Cetelem de l’Automobile 2023.

Des prix automobiles qui augmentent en France plus que tout

En France, qu’il soit comparé à l’inflation (Fig 54) ou au revenu médian (Fig 55), le prix des véhicules est toujours « gagnant » en termes d’augmentation. C’est ce qu’il ressort de l’examen des statistiques entre 2000 et 2020. La hausse spectaculaire de l’inflation ces derniers mois changera-t-elle la donne ? Rien n’est moins sûr, l’écart étant pour le moins conséquent.

Fig 54 – Évolution prix des véhicules vs inflation en France

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Compare l’évolution des prix des véhicules et de l’inflation en France de 2001 à 2020, base 100. L’infographie montre, de 2001 à 2020, l’évolution comparée du prix des véhicules et de l’inflation en France. Données principales (prix des véhicules / inflation) : 2001 : 100 / 100 2002 : 101,9 / 105,3 2003 : 104 / 109,2 2004 : 106,2 / 113,6 2005 : 108 / 115,3 2006 : 109,9 / 118,1 2007 : 111,5 / 122,8 2008 : 114,6 / 117,2 2009 : 112,2 / 114,8 2010 : 115,6 / 116,5 2011 : 118,9 / 124 2012 : 119,3 / 132 2013 : 122,3 / 130 2014 : 123 / 133 2015 : 123,2 / 138,7 2016 : 124,5 / 143,9 2017 : 126,7 / 148,2 2018 : 128,1 / 146,4 2019 : 128,8 / 151,8 2020 : 128,8 / 160,4 La tendance montre que les prix des véhicules ont augmenté régulièrement, mais beaucoup plus lentement que l’inflation sur la période. Source : ICCT.

Fig 55 – Évolution prix des véhicules vs revenus en France

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Compare l’évolution des prix des véhicules et du revenu médian des foyers en France, base 100. L’infographie compare l’évolution du prix des véhicules et celle du revenu médian des foyers entre 2006 et 2020, base 100. Données principales (prix des véhicules / revenu médian) : 2006 : 100 / 100 2007 : 102 / 102 2008 : 96 / 104 2009 : 97 / 104 2010 : 100 / 104 2011 : 107 / 103 2012 : 114 / 103 2013 : 119 / 103 2014 : 122 / 103 2015 : 127 / 103 2016 : 131 / 103 2017 : 136 / 104 2018 : 132 / 105 2019 : 137 / 105 2020 : 136 / 108 Les prix des véhicules progressent nettement plus rapidement que le revenu médian, qui reste quasiment stable jusqu’en 2016 puis augmente légèrement. Source : ICCT.
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