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Partie 1 - Ma voiture - toujours - bien-aimée

Une voiture sérieusement idéale

3 minutes de lecture
Alors oui, on aime sa voiture, oui elle est porteuse de valeurs comme la liberté, oui on y est très attaché. Et oui la voiture idéale existe. Seulement 8 % des personnes interrogées pensent le contraire. Pour autant, cette voiture idéale se pare des atours de la réalité la plus prosaïque.

DE SOLIDES QUALITÉS

L’automobile est idéale (Fig. 10) si on y est d’abord en sécurité (42 %), avec des Espagnols, des Africains du Sud et des Japonais qui lui associent majoritairement cette qualité.
La voiture idéale se doit d’être aussi confortable (34 %). Là encore, les Japonais se montrent les plus sensibles à ce sujet, suivis par les Brésiliens. Seulement 10 % des Allemands mettent en avant cette caractéristique, sans doute parce que la berline germanique est à leurs yeux par essence confortable.
Un trio de réponses recueille ensuite des opinions à peu près identiques. Pour un peu plus du quart des personnes interrogées, la voiture idéale doit durer longtemps, coûter le moins cher possible à l’achat et à l’utilisation, et être agréable à conduire. Notons que ces critères sont presque toujours surévalués à la campagne et par les seniors.

FIG. 10 :

 

RESPECTUEUSE DE L’ENVIRONNEMENT, OUI MAIS…

26 % affirment aussi qu’une voiture doit avoir une faible empreinte écologique. Les Américains et les Brésiliens se montrent les moins empressés à mettre en avant cette caractéristique, ce qui fait écho au peu d’égard vis-à-vis de l’environnement dont font preuve leurs dirigeants respectifs actuels.
Mais quand on sait que 3 % des personnes interrogées estiment que posséder un véhicule est irrespectueux et dangereux pour l’environnement, on peut en conclure que les automobilistes considèrent que la voiture elle-même doit être écologique, plus que son propriétaire.

NI STATUTAIRE, NI VISIONNAIRE

En dernière position de ce classement de la voiture idéale, la dimension statutaire de la voiture recueille un petit 5 %. Ce résultat confirme un changement définitif mis en évidence dans de nombreuses études de l’Observatoire Cetelem, notamment « Ma voiture bien-aimée ».
Les millennials, les urbains, les Chinois et les Japonais sont un peu plus sensibles que la moyenne à la valorisation de leur image grâce à l’automobile.
Enfin, il apparaît que la voiture idéale est loin d’être associée à une modernité triomphante, tant dans sa conception que dans son usage. 8 % la voit comme ultra‑technologique et 7 % en libre-service, qui ne coûte que si on l’utilise.

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