Une notoriété en devenir
Nord et sud, deux pôles différemment orientés
Le quart des Européens disent savoir ce que signifient les termes d’économie circulaire ; ils sont encore plus nombreux à estimer qu’elle est développée dans leur pays, soulignant ainsi, comme l’évolution des pratiques qui lui sont liées, une évolution positive et vertueuse (Fig. 6).
Derrière le score moyen de 36 % des Européens qui témoignent en ce sens se cache une claire et nette distinction géographique mettant en évidence deux polarités. Au nord, les pays qui affirment un développement réel de l’économie circulaire avec notamment 1 Britannique et Norvégien sur 2. Au sud, ceux qui peinent à le constater, avec des Bulgares particulièrement dubitatifs (6 %). La France se place quant à elle entre ces deux pôles, proche de la moyenne.
Des consommateurs bien informés
Le niveau d’information des consommateurs européens au sujet de l’économie circulaire laisse encore plus espérer son développement dans les années à venir. 6 sur 10 estiment ainsi être bien, voire très bien informés à son sujet (Fig. 7). Les trois pays nordiques se détachent clairement du lot pour se montrer les plus éclairés (7 sur 10). Les pays de l’est de l’Europe forment également un groupe à peu près homogène pour l’être beaucoup moins, avec les Bulgares comme Européens les moins informés (seulement un peu moins de 4 sur 10). De façon plus surprenante, plusieurs nations de l’ouest de l’Europe affichent un score inférieur à la moyenne globale. C’est notamment le cas pour l’Autriche et la France (1 sur 2).