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3 / 3 Les contours du plaisir en temps de crises

Dépenses-plaisirs : l’impossible renoncement

budget dépenses-plaisirs Bonnes affaires
juil 2022
Ce troisième et dernier volet des zOOms  sur le thème du plaisir en temps de crises cherchent à identifier la place et le temps dédiés aux moments de plaisir et le budget que les Français y consacrent : comment concilier le besoin de se faire plaisir et les contraintes budgétaires ?

Quels sont les principaux enseignements de cette enquête ?

Le plaisir, une place à part entière dans la vie des Français

  • Comme l’a montré la première enquête, se faire plaisir est essentiel pour les Français. Et préserver des moments de plaisir au quotidien l’est tout autant : 35% d’entre eux  refusent de rogner sur leur temps de plaisir même face à des obligations (une proportion qui monte à 46% chez les moins de 50 ans !), quand 59% indiquent pouvoir l’écourter si besoin.
  • Immédiateté et facilité ne riment pas forcément avec plaisir. Une majorité de Français apprécient en effet prendre leur temps pour faire du lèche-vitrine (65%) ou se préparer un repas (68%) plutôt que de recourir à la livraison.

La bonne affaire, le prix du plaisir

  • En moyenne, les Français estiment consacrer 203 € par mois à des dépenses plaisir.  Avec une vraie disparité entre les hommes (257 €) et les femmes (154 €), entre les plus aisés (336 €) et les plus modestes (151€), ainsi qu’entre les moins de 35 ans (268€) et les plus de 50 ans (161€).
  • Que leurs ressources financières soient élevées ou limitées, les Français sont amateurs de bonnes affaires. En effet, il est important pour plus de 9 d’entre eux sur 10 (92%) d’éprouver le sentiment d’avoir fait une bonne affaire après un achat, un enjeu qui s’avère même « très important » pour 35%. Le sentiment d’avoir fait une bonne affaire procurerait même davantage de plaisir que celui d’avoir fait une folie pour s’offrir l’objet de leurs rêves, pour près de 7 Français sur 10 (69%).

Le temps du renoncement ?

  • Aujourd’hui, 8 Français sur 10 (83%) indiquent qu’il peut leur arriver de renoncer à certaines dépenses qui leur feraient plaisir pour pouvoir maintenir leur budget à l’équilibre. Si ce renoncement est temporaire pour une majorité (79%), qui reporteront leurs dépenses-plaisirs à court (34%) ou moyen terme (45%), ils sont 21% à penser  y renoncer définitivement.
  • Ces renoncements et reports s’expliquent en partie en raison du contexte économique actuel : en effet, pas moins de 6 Français sur 10 (59%) estiment leur budget dédié au plaisir plus faible aujourd’hui qu’il y a 6 mois, quand 35% le jugent stable, et 6% seulement plus élevé.

 

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