Le vaccin, un possible pass sanitaire pour pouvoir consommer à nouveau ?

Dans un contexte sanitaire toujours incertain et sous la menace de restrictions plus fortes, l’attention s’est d’abord portée sur le rapport des Français à leur santé et à la nouvelle possibilité de la vaccination contre la Covid-19. Le vaccin apparaît-il comme une protection, et/ou comme une solution efficace pour sortir de la crise ? Quels sont les aspects de leur vie et de leur consommation que les Français ont le plus hâte de retrouver ?
Quels éléments retenir de cette enquête ?
- Une grande majorité des Français (89%) s’estime en bonne santé, même si 6 sur 10 se disent inquiets au sujet de la leur — une inquiétude partagée par toutes les catégories hormis les plus jeunes (18-24 ans), alors que la moitié des moins de 35 ans redoute des troubles psychologiques.
- Les Français sont désormais majoritaires à vouloir se faire vacciner : 62%, notamment pour retrouver plus de liberté dans leur vie quotidienne. Dans leur ensemble, les Français attendent du vaccin qu’il leur permette de voir leurs proches en toute sécurité (46%), retourner dans les bars et restaurants (33%), voyager (32%), faire des activités culturelles (25%) ou faire des projets (26%), etc.
- La population se montre également très partagée quant à l’instauration d’un éventuel passeport vaccinal, avec 56% seulement d’opinion favorable à sa mise en place dans les prochains mois — une adhésion plus forte chez les jeunes et les personnes âgées. Ils sont en outre parfaitement divisés quant à la probabilité de sa réalisation effective.
- Majoritairement, les Français jugent le passeport vaccinal pertinent pour se déplacer hors du territoire, mais près d’1 sur 2 l’estime aussi nécessaire pour permettre à nouveau l’accès à des activités (bars, restaurants, sorties culturelles, sportives, etc.) actuellement fermées, et 45% se déclarent en faveur de ce système pour l’entrée dans les magasins.
- Les Français sont toutefois un peu plus nombreux à considérer la mise en place du passeport vaccinal comme une atteinte (52%), que comme un retour à la liberté (48%).
