2 / 3 L’amour, l’amour, l’amour : se rencontrer, se séduire, se garder aujourd’hui
Saint-Valentin et amours digitales : l’amour à l’heure numérique
fév 2020
Après avoir étudié la façon dont les Français définissent l’amour aujourd’hui, les zOOms de l’Observatoire Cetelem les interrogent sur leur perception de la relation amoureuse, de la Saint-Valentin à la révolution digitale et aux applications de rencontres. En clair, quels sont les interférences des nouvelles technologies avec leur vie sentimentale ?
Que retenir de l’enquête ?
- Une large majorité de Français (64%) jugent la Saint-Valentin comme une fête commerciale, voire inutile – l’amour se démontrant au quotidien. Les plus jeunes y accordent cependant davantage d’importance, estimant pour la moitié (48%) que c’est une occasion de célébrer l’amour.
- Deux tiers (63%) des jeunes en couple ont l’intention de fêter la Saint-Valentin ce vendredi 14 février contre seulement 48% parmi l’ensemble des couples interrogés. Cadeaux, sorties… les amoureux ont prévu un budget non négligeable : 111€.
- Parmi les célibataires, 73% déclarent dédaigner la Saint-Valentin mais là encore, les moins de 35 ans sont plus sensibles et ressentent deux fois plus que la moyenne des Français la pression de ne pas être en couple… et envisagent davantage de recourir à des stratégies pour ne pas se retrouver seul(e) ce soir-là.
- Les Français ont aujourd’hui recours aux applications de rencontres : 17% de ceux qui sont en couple déclarent avoir rencontré leur conjoint grâce à elles. C’est moins que via leurs amis (32%), mais plus que via leur travail (15%) ou lors de leurs études (9%).
- Au total, plus d’un tiers des Français disent avoir eu recours à l’une de ces applications, que ce soit en vue d’une histoire sérieuse (36%) ou d’une simple rencontre d’un soir (26%) ; une activité, qui pour ceux qui la pratiquent actuellement, représente un investissement de 57€ par mois en moyenne en comptant restaurants, activités, fonctionnalités payantes, etc.
- Et pourtant, pour une majorité de Français (58%) l’émergence du digital n’a pas fondamentalement changé leurs relations amoureuses, même si les jeunes estiment le contraire : 67% des 18-24 ans et même 71% des 25-34 ans lui attribuent un rôle important.
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fév
2020
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