Responsabilité et éthique dans la consommation
Que retenir de cette enquête ?
- Consommation responsable : de nombreuses réalités
Spontanément, les Français associent la consommation responsable à l’écologie et au bio… mais pas seulement. Les notions de recyclage, de commerce équitable, ou encore de production locale et de circuits courts se font la part belle dans les citations, montrant la diversité de ce mode de consommation dans l’esprit des Français. Dans les comportements quotidiens, c’est d’ailleurs par la lutte contre différentes formes de gaspillage que les Français s’inscrivent le plus dans un pacte de durabilité.
- Une consommation en transition vers plus de responsabilité
Près de 8 Français sur 10 considèrent qu’ils consomment aujourd’hui de manière responsable. Mais pour la plupart d’entre eux, il s’agit davantage d’un objectif vers lequel ils tendent (50%) que d’une transition déjà effective. De façon générale, les Français estiment que l’adoption de ces comportements responsables constitue un changement profond dans la consommation (78%).
- Payer plus cher pour consommer mieux
Les Français s’accordent à penser que les produits responsables coûtent en moyenne plus cher que les autres (85%). Malgré tout, nombreux sont ceux qui se déclarent prêts à payer un prix plus élevé pour un produit dont ils sont sûrs qu’il a été conçu de manière responsable, à condition que le supplément ne dépasse pas 10%.
- Disponibilité des produits responsables, mention peut mieux faire
Pour une courte majorité de Français (59%), il est plutôt aisé de consommer de manière responsable. Tous les secteurs ne sont pourtant pas égaux et à l’heure actuelle, seul le secteur alimentaire (78%) est perçu comme capable de fournir facilement des produits responsables. 59% estiment par ailleurs que les magasins ne distribuent pas suffisamment de produits responsables.
- Le consommateur, premier acteur de la consommation responsable
Le développement de la consommation responsable concerne pour les Français l’ensemble des acteurs publics. Mais c’est à eux-mêmes, en tant que consommateurs, qu’ils font le plus confiance pour agir en faveur d’un changement profond des modes de consommation.